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Baecher, Anne
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Interview d'Hinterland

Interview du groupe de rock Hinterland par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Gerry Leonard, du groupe Hinterland, guitariste.
Ils viennent de Dublin, et jouent ensemble depuis 3 ans. Ont sorti un album, et commencent à faire une tournée. Leur musique a des influences pas très modernes, Lez Zepplin, STC. Ont de bonnes relations avec leur maison de disques, ont leur liberté de créer. Ont un contrat de 6 albums.
Vous préférez le studio ou la scène? Les deux.
Ils ont leur propre studio pour créer leur musique, ont un petit enregistreur, ils travaillent parfois seuls avant de présenter leurs idées aux autres membres du groupe.
Ils aiment voyager, mais en bus c'est difficile. Sont en tournée européenne avant d'aller à NY.
Qu'est-ce qui vous intéresse dans la vie? S'amuser, se faire du bien-. C'est très important de pouvoir se réaliser dans la musique.
Est-ce qu'il y a des problèmes qui vous touchent particulièrement? Pas vraiment maintenant, mais je pense que ça va se développer.
Est-ce que ça a été dur avant de pouvoir signer? Oui, pendant 15 ans. Quand on s'est rencontrés on savait qu'il allait se passer qqch.
En fait si vous soulez nous connaître, écoutez notre disque et vous saurez qui on est.

Savary, Thierry

Interview de Jungle Brothers

Interview du groupe de rap Jungle Brothers par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en 1990.

Que pensez vous du concert de ce soir?
Très sympa!
ils aiment jouer dans ce genre de festival jazz car ce sont leurs influences.
Le reggae et le rap ont une base commune avec le hip hop.
Le rap c'est de la poésie, de la musique des sensations qui viennent de la rue.
C'est aussi une façon de vivre, comme une religion.
On trouve du rap partout, c'est la culture, la religion.
Quel est le message de votre musique?
Notre but c'est de laisser le hip hop se développer. Le message c'est la paix l'amour et l'unité.
Qu'est-ce que vous pensez par exemple de Public Ennemy?
Ils ne détestent personne, c'est complétement faux.

Est-ce que votre musique s'adresse aux noirs?
elle est pour tous, mais elle a commencé pour les noirs. Pas de problème que d'autres jouent mais il doivent savoir d'où ça vient.
En France il y a des gens qui font du rap, c'est cool mais il faut être conscient que d'où ca vient.
Les jurons c'est pas grave, c'est la traduction du langage de la rue.

00:04:00 - 00:05:15 : font une impro de rap

Savary, Thierry

Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

Interview de Lloyd Cole

Interview du chanteur anglais LLoyd Cole par Thierry Savary et Anne Baecher.

LLoyd Cole se souvient de ses débuts. Il en a de bons souvenirs, il a connu le succès très rapidement. La première année de sa carrière 1983-84 est certainement le meilleur souvenir de sa vie. Ils sont arrivés très vite au Top 50. Il avait une grande confiance dans le fait qu'ils se fassent connaître rapidement car ils étaient bons mais il ne pensait pas que ça arriverait aussi vite.
Il ne s'explique pas la clé de son succès. Ses plus grands succès ne sont pas forcément ses meilleures chansons. C'est surtout dû à la chance et au fait de faire de bons disques.

00:01:43
On peut être vite déçu dans ce travail. One ne peut pas toujours faire des hits. Si les choses ne vont pas bien dans un pays, c'est un autre pays qui prend le relai

02:24
Être musicien n'est pas un rêve d'enfant. Petit, il voulait être une star de télé en tant que chanteur, et il l'a été au début. C'est un musicien reconnu seulement depuis les 5-6 dernières années. Il ne se considère pas comme un bon musicien, mais assez bon pour faire ce qu'il a à faire. Il rêvait d'être célèbre surtout, et le fait de l'avoir été lui a fait comprendre que ce qu'i aime c'est faire des disques.

00:03:35
Le fait d'être musicien a ses bons et ses mauvais coté. Il aime faire des disques, mais il n'aime pas faire des tournées et être loin de sa femme. C'est à double tranchant.
Le fait de voyager lui a appris que la manière de penser avec laquelle il a grandit n'est pas forcément la meilleure. Il pense que le monde serait un meilleur endroit si on apprenait à se comprendre. Il a aussi appris que peu importe les succès dans la vie ce n'est pas le plus important dans le monde.

00:05:00
Il essaie d'écrire des chansons ouvertes, que le public peut y trouver une signification propre.

00:05:25
Le fait d'être anglais à NY n'a rien de spécial car il y a tellement de nationalités différentes dans cette ville. Il aime vivre à NY car c'est une ville qui a beaucoup à offrir.

00:07:04
Au sujet de l'Europe unie, il est inquiet que les cultures minoritaires se perdent et s'uniformisent, même si cela peut être positif au niveau économique.

00:08:14
Il a de la facilité à composer mais ses chanson ne sont pas forcément toujours bonnes. Il faut prendre du recul ensuite pour juger. Il prend en compte l'avis de sa femme et de son manager et quelques autres personnes. Il n'imprime pas ses textes car iI ne pense pas que ses textes soient des poèmes mis en musique. C'est un tout entre musique et texte. Les paroles portent l'atmosphère et la mélodie de la chanson.

09:40
Il a des sujets de prédilection, il écrit toujours un peu sur les mêmes sujet. Il écrit sur les gens, comment les gens vivent ensemble, comment ils cherchent une signification à leur vie. Il n'essaie pas d'écrire de grandes vérités. Il écrit ce qu'il ressent sans accorder d'importance à ce que les gens peuvent penser de lui.

00:10:55
C'est le premier album qu'il compose sans faire partie d'un groupe. Il aime bien ça car il est seul pour prendre les décisions. Il a aimé être dans un groupe mais c'est difficile, car il y a toujours des conflits d'idées.

00:12:05
Il a de bonnes relations avec sa maison de disque et les gens du métier dans la plupart des pays mais pas partout.
Il a pris 10 semaines pour enregistrer son album
Les chansons étaient écrites avant d'arriver en studio, il pense que c'est stupide d'écrire en studio.

00:14:00
Il parle de la World Music. Il pense que c'est bien tant que ce n'est pas trop évident. C'est une musique qui a toujours existé, le fait de mélanger les influences musicales.

00:15:15
Il n'a pas souvent l'occasion de jouer avec d'autres gens pour le plaisir. C'est une des inconvénients du métier, il faut arranger du temps pour s'amuser.

00:17:00
Il aimerait pouvoir changer le deuxième album, il y a beaucoup de choses mauvaises dessus.

Il est impossible pour lui d'avoir une relation avec son public, car il savent beaucoup plus de choses sur lui que l'inverse, c'est une relation inconfortable et presque injuste. Il ne s'est jamais senti à l'aise sur scène

Savary, Thierry

Interview d'Etienne Daho

Interview d'Etienne Daho, chanteur, par Anne Baecher.

Parle de comment a débuté dans la musique. Il était étudiant et était plus préoccupé par ses loisirs que la musique. Il a commencé la musique car il aimait ça, c'était trop un rêve pour que ça devienne un travail.

Parle de son dernier album. Il dit que pour lui c'est toujours le dernier album le préféré, puis on finit par le trouver nul quand on fait le prochain. Le dernier est un album proche de lui.

01:45
Parle de la scène, c'est pour lui le lieu qui permet aux chansons d'exister. Le studio a un côté laboratoire. Il adore bouger et rencontrer des gens, il n'y a jamais deux jours identiques, et donc n'aime pas jouer longtemps dans la même salle.
Avant un concert essaie de se détendre, pour stresser le moins longtemps possible.

03:40
Parle de ses activités de producteur.
Il voit ça comme des bouffées d'oxygène. Il a la chance de bien gagner sa vie, et quand il produit ce n’est jamais alimentaire mais par coup de cœur. Il a produit beaucoup de choses qu'on lui avait déconseillé.
Il a produit des gens de différents styles. Ce qui compte c'est le plaisir retiré à avoir fait quelque chose. L'image n'a pas d'importance, il ne faut pas avoir peur du paraître.

05:32
3 ans avant la sortie du dernier album. Il explique cela par le fait qu'il a sorti un live, il a beaucoup produit. Il travaille mieux sous stress, c'est un métier ou il faut décider très vite.
C'est un album plus acoustique, plus soul et plus rock. Il ressemble à son premier album, la boucle est bouclée et il débute un nouveau cycle. Son album live très peu retouché. Il explique ses chansons.

08:50
On parle de son album comme son album le plus sensuel. Il pense qu'on ne peut pas décortiquer l'amour, car cela fait partie du principe de plaisir de la vie.
Il parle de séduction.

10:56
Il parle de littérature, de ses écrivains préférés et du fait qu'il écrit aussi.

12:20
Parle de sa rencontre la plus décisive, c'est le guitariste de Markitsa et Jacques Noé. Ce sont des gens qui l'ont encouragé au début de sa carrière. Et il y a eu aussi des gens comme ses professeurs de chants ou de guitare.
Il parle des gens avec lesquels il aimerait travailler. Pas vraiment, mais en ce moment travaille avec des gens de la dance musique.

14:25
Il parle de cinéma. Des films dans lesquels il a joué.

16:07
Il parle de la pop française. Pour lui c'est un groupe d'artistes qui viennent du rock et qui ont réussi à toucher le grand public. Il a choisi de se mettre dans le monde de la variété.

Daho, Etienne

Interview de Ten Sharp

Interview de Niels et Marcel du groupe de new wave néerlandais Ten Sharp par Thierry Savary et Anne Baecher.

Niels et Marcel de Ten Sharp parlent de leurs débuts, du fait qu'ils ont étaient un groupe live et ont eu des difficultés pour combiner le son live avec l'enregistrement studio. Il n'y a pas de leader dans le groupe, chacun fait quelque chose d'important.
Ils sont contents de l'album qu'ils viennent de sortir, ils sont fiers. On est toujours content de la dernière chose que l'on vient d'accomplir dans la vie.

00:02:00
Ils pensent conserver leur style pour l'avenir, parce que c'est la musique qu'ils aiment. Ils ne pensaient pas que d'autres gens allaient aimer leur musique, car les gouts sont propres à chacun. Mais on leur a donné leur chance, ils ont été prudents car ils avaient eu des échecs avant.

00:03:45
Ton, le bassiste du groupe reste dans l'ombre. Il est inclus dans la musique et écrit les paroles, mais on ne le voit pas à la TV.

00:05:00
Ton écrit les paroles. Mais le processus de composition commence par la musique. Ils composent la mélodie et à partir de là il y a une ambiance, des mots qui apparaissent et ils composent les textes à partir de ça. Ils se comprennent très bien car ils sont très amis, n'ont pas besoin de parler beaucoup.

00:06:20
Leurs textes parlent surtout d'amour. Ils essaient d'écrire des chansons personnelles, ils aiment parler des petites choses, des choses qui arrivent. Les petites choses de la vie sont importantes.

00:07:40
Les voix ont beaucoup d'importance dans cet album. Si une chanson est bonne on peut y mettre les arrangements que l'on veut. Si une chanson est bien avec juste voix et guitare on peut y rajouter ce qu'on veut.

00:08:30
Ils parlent de la chanson "Closing hour", dans laquelle il y a un mélange de rythmes et de sons, chanson très particulière.
Chaque chanson nécessite son propre arrangement. Ca a à voir avec les sentiments, ici c'est l'ambiance quand le bar ferme et que tout le monde rentre.

00:09:50
Certaines chansons sonnent très symphoniques. Ils n'ont pas d'éducation classique musicale, mais c'est des préférences.

00:10:10
Il y a beaucoup d'instruments dans leur musique, alors qu'ils ne sont que deux sur scène. Les maisons de disques avaient peur que ça ne marche pas. Ils ont décidé que c'était ce qu'ils voulaient faire. Ils ne voulaient pas de hit, juste faire un album. Le public sait qu'à la TV il y a beaucoup de playback, donc

00:11:25
Avant la sortie de l'album, ils ne pensaient pas que le public serait si diversifié. Ils pensaient plutôt que ce serait pour un public de musicien, pas pour le grand public. Mais en réalité ils touchent le grand public, y compris les enfants.

00:13:00
Il y a toujours une tentation de faire des tubes, mais au final c'est une perte de temps. Il faut suivre sa passion et faire les choses avec le cœur c'est la clé du succès.

00:13:45
Pour le futur, ils aimeraient écrire d'autres chansons et faire un autre album, et garder le plaisir de faire ce qu'ils font.

00:14:00
Ils ont de nouvelles chansons mais ils font beaucoup de promotion et de tournées, c'est dur de trouver du temps pour aller en studio, c'est dur d'enregistrer.

00:14:40
Le succès amène un nouveau rythme de vie. Ils ont encore de l'inspiration, car ils s'inspirent de petites choses. Quand on se sent bien on peut faire n'importe quoi, l'inspiration est toujours là.

00:16:00
Ils composent toujours sur un vrai piano. Sur un keyboard c'est trop troublant tous les sons possibles. C'est un mauvais début. Sur un piano on voit tout de suite si le son est bon et intéressant.

00:17:15
Ils étendent souvent qu'ils devraient faire de la musique de film. Ils pensent que c'est un compliment car ça veut dire que leur musique touche l'imagination des gens. Ce n'est pas prévu pour le moment, peut-être dans le futur.

00:18:00
Ce qu'ils aiment le moins: Les gens qui prennent des photos et qu'il faut sourire et quand on leur pose des questions sur la vie privée.

Savary, Thierry

Interview de Des'ree

Interview de la chanteuse pop britannique Des'ree par Anne Baecher

Elle chante depuis qu'elle est toute petite, et a toujours su qu'elle serait chanteuse. Mais elle a fait la balance avec ce que voulait ses parents et fini ses études avec de se consacrer à la musique.
Elle ne travaille pas sa voix car travailler rend les choses ennuyeuses et que c'est naturel pour elle.

Ses parents n'étaient pas professionnels de la musique mais ils ont toujours chanté à la maison. Elle a aussi des cousins et oncles musiciens, il y a un esprit musical dans sa famille.

00:01:18
Sa sœur lui disait que si elle sentait qu'elle avait un talent il fallait le faire. Elle pense que sa voix est un don de Dieu, que c'est la raison pour laquelle elle écrit de chanson, que c'est si naturel, qu'elle a rencontrés on manager.

00:02:00
C'est si naturel pour elle de chanter qu'elle ne se sent pas nerveuse, même si au début elle était très gênée. En grandissant elle a pris confiance.

Elle parle de ses débuts de carrière. Elle a été avec un manager directement chez Sony, car ils pensaient tous les deux que c'est ce qu'il fallait faire. Chez Sony ils ont aimé sa musique et voulaient la rencontrer et ils ont signé.

00:03:05
En entrant dans le show business elle pensait que tout le monde serait hautain, mais en fait pas du tout. Tout le monde travaille dur.

00:03:30
Au début c'était bizarre pour elle qui écrit ses chansons de voir des gens jouer les chansons qu'elle avait dans sa tête.

00:04:15
Elle a de bons rapports avec ses musiciens, ils font des pauses et ils communiquent beaucoup, même sur les erreurs. Ils essaient d'être honnêtes les uns envers les autres car ils veulent faire du bon travail.

00:04:45
Ses influences musicales sont larges, du reggae au funk, en passant par le jazz, car ses parents aiment la musique. Elle a écouté Bob Marley, Stevie Wonder, Dolly Parton, Les Beatles...

00:05:15
Une bonne chanson c'est quand cela fait la chair de poule et la musique c'est important mais aussi les paroles. Savoir ce que la personne veut nous dire.

00:05:50
Parle de sa chanson "Mama dont'cry" et de la réaction de sa maman, Elle a été très émue.

00:06:10
Elle n'a pas besoin de conditions spéciales pour écrire, ça dépend des jours, elle aime la nature, ou aussi en avion.
Si elle est triste ou amoureuse celle n'arrive pas écrire car son esprit est occupé.

00:07:50
Lorsqu'elle écrit une chanson, la mélodie et le texte arrivent en même temps.

00:08:27
Elle aimerait travailler avec Stevie Wonder, mais en ce moment elle a besoin de faire des choses par elle-même. Elle aime faire les choses de manière spontanée.
Stevie Wonder est son idole, elle serait très anxieuse de travailler avec elle.
Elle admire énormément sa maman, Nelson Mandela, et en général les gens qui sont honnêtes et qui n'ont pas peur de faire ce qu'ils veulent

00:10:00
Son deuxième album abordera d'autres sujets, de questions d'écologie et des aspects sociaux.

00:11:03
Pour elle le plus difficile dans la composition d'un album c'est d'être en studio car il n'y a personne de proche, personne pour échanger.

00:11:45
Faire le choix des chansons pour un album n'est pas difficile, elle a choisi en fonction des dates de composition aussi, comme un journal-.

00:12:15
Elle ne changerait rien sur l'album, c'est ce qu'elle voulait faire, faire ressortir sa personnalité.

00:12:40
Elle aimerait essayer du jazz, RnB et rock et aussi une fusion de différents styles. Elle fera dans son deuxième album.
Son style est assez simple à définir, c'est son interprétation de la musique, des genres.
Elle pense pouvoir être aussi forte dans les différents styles de musique.

00:14:25
Elle est très intéressée par la psychologie. Elle aime analyser ses rêves mais elle ne les laisse pas non plus guider sa vie. Ses rêves peuvent être sur des événement s présents mais aussi du passé.

00:15:45
Elle panifie quand même sa carrière même si elle croit beaucoup à l'instinct, son manager s'occupe des tournées et de l'aspect logistique mais sur scène elle ne programme pas. C'est naturel.

00:16:45
Elle n'a pas peur d'aller aux USA car elle est britannique et noire, donc elle pense qu'elle peut s'en sortir comme ça.

00:17:45
Elle ne voit pas d'autre avenir que la musique pour l'instant, mais si elle ne devait plus en faire elle ferait une carrière dans la psychologie.

00:18:30
Ce qui lui manque le plus c'est d'être à la maison, même si en tournée tu peux avoir ton espace, mais sa famille lui manque même sils gardent le contact.

00:19:00
L'interview aborde Mike Tyson et son procès, le fait de savoir s'il a eu un jugement juste.

00:20:50
Elle a de bonnes relations avec les médias et elle en est contente.

00:21:20:
3 vœux: que tous les gens en Afrique ne meurent plus de faim, que les gens arrêtent de se haïr et plus de guerres et un remède pour les problèmes d'addiction aux drogues.

Des'ree

Interview de Bernard Lavilliers

Interview de Bernard Lavilliers par Anne Baecher.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1992.

Bernard Lavilliers parle de l'artiste sur scène, de la séduction, qui est avant tout féminine, mais que l'artiste a aussi.
Il fait le parallèle entre les créations d'un artiste et les enfants.

00:01:00
Il parle beaucoup mais il est aussi très silencieux, on lui reproche parfois ces silences. Quand il s'exprime c'est qu'il va bien.
Il fait une métaphore sur la course, il vaut mieux marcher. Il explique qu'il a eu envie d'arrêter sa carrière, et qu'un ami lui a dit qu'il devait continuer pour chanter le peuple car personne n'allait le faire.

00:03:00
AB raconte une anecdote d'un grand pianiste qui sort de scène et est heureux que le public ait aimé.
BL trouve que c'est une évidence, que la principale préoccupation d'un artiste c'est de savoir si ça a marché, si le public a pu s'évader durant le concert.

00:04:15
Il a la chance d'être entouré de gens qui ne vont pas dans son sens. Au contraire il n'aime pas les gens qui lui font trop de compliments. Il apprécie les compliments s'il y a une intention, un respect.

00:05:15
Il parle des femmes, il est encore timide. On est toujours timide avec ceux qu'on aime. Il préfère les preuves d'amour aux déclarations. Il pense que l'artiste travail avant tout pour lui et ses proches.
Il raconte l'anecdote d'un ami qui a perdu sa femme. Il s'est mis à sa place, et il s'est imaginé avoir une haine profonde contre la société, et il a insulté la mort.

00:10:00
Il écrit aussi bien quand il est heureux que quand il vit des choses tristes ou difficiles. Quand il est en forme il écrit des choses plutôt joyeuses, voire même tristes. Mais quand les choses difficiles arrivent il n'écrit pas sur le moment.

00:10:30
AB lui demande s'il y a des aventures qu'il ne fera pas, ou certaines qu'il regrette. Il ne regrette pas les choses qu'il a pu faire. Il trouve ridicule d'avoir des regrets et des remords, car ce qui est fait, il faut l'assumer.

Lavilliers, Bernard

Interview d'une logopédiste

Interview d'une logopédiste, Mme Fankhauser, par Anne Baecher.

L'interview n'est pas complète, il manque le début. Interview diffusée dans une émission matinale.

L'intervenante parle de l'aphasie. Elle explique qu'elle se sent mal à l'aise de prendre en charge des patients aphasique car cela prend beaucoup de temps pour le traPièceent hors cabinet.

Les problèmes de langages concernent essentiellement les enfants. Mais les adultes peuvent consulter pour des questions de bégaiement ou d'aphasie.

Baecher, Anne

Interview d'un spécialiste de sauna

Interview d'un employé du fitness Top fitness de Givisiez, par Anne Baecher.

L'interview n'est pas complète, il manque le début.

Il parle du sauna, de son origine. Le mot vient de Finlande. Il se pratiquait à la base dans une cabane en bois, et il permettait aux gens de récupérer après un effort.
Le sauna sert à la détente corporelle et psychique. C'est aussi une détoxification et une purification de l'organisme.
Le sauna se caractérise par une chaleur sèche.

Il explique la différence avec un hammam se situe au niveau de la chaleur et de l'humidité.

00:03:10
Le sanarium, un mixe entre le sauna et le bain de vapeur est en train de faire son apparition.

Il explique la méthode à employer pour prendre un bain de sauna. En cas de mauvaise utilisation, il peut y avoir des répercussions sur le corps.
Il explique qu'il faut être calme, avoir la peau sèche et propre.
La chaleur peut être très difficile à gérer. Il faut être très calme.

00:08:00
Il y a des gens qui ne supportent pas la chaleur du sauna, elle indispose des gens.
On reste entre 5-6 minutes la première fois si on se sent bien.
Ensuite il faut laisser le corps se reprendre, et ne pas se précipiter dans une eau froide.
Commencer par une douche tiède puis aller progressivement au froid.

00:09:40
Il faut s'accorder un temps de relaxation et de repos après la séance, qui doit compter au minimum le double du temps de sauna.

00:11:00
On ne conseille pas de faire un sauna plus d'une fois par semaine, une fois tous les 15 jours c'est idéal.
Une séance devrait comporter 3 passages dans le sauna.
Le sauna est déconseillé aux personnes qui ont des problèmes cardiaques car ils souffrent de la chaleur. Dans un sauna, le cœur effectue un travail supplémentaire, l'organisme réagit. Mais cela peut aussi avoir des effets positifs, puisque les vaisseaux se dilatent. Le système cardiovasculaire s'améliore. Il vaut mieux demander à son médecin.

00:14:20
Le sauna pour maigrir?
Il explique que non. Mais lors d'une séance de 3 passages de sauna, on peut perdre entre 500 g. et 1,5kg. Il s'agit d'eau et on les reprend rapidement.
Dans un contexte de cure d'amaigrissement, le sauna peut aider.

00:16:45
Il n'y a pas vraiment de limite d'âge au sauna ou au bain de vapeur.

00:18:45
Le bain de vapeur demande un investissement financier plus important que le sauna. L'infrastructure est plus importante.

00:20:45
Comment se pratique le hammam ou bain de vapeur. Il faut aussi faire 3 séances, mais on peut rester plus longtemps.
Le bain de vapeur est bien pour les problèmes de bronches.
Le sauna est mieux pour les questions de circulation,
L'idéal serait de faire les deux.

Baecher, Anne

Interview de Jean-François Dällenbach, pour l'AFLOCA

Interview de Jean-François Dällenbach pour 'L'Association fribourgeoise pour la protection des locataires (AFLOCA), par Anne Baecher.

L'interview n'est pas complète, il manque le début.

Jean-François Dällenbach parle des démarches pour aller devant une commission de conciliation, pour le locataire.

Baecher, Anne

Interview de Claude Luezior_2

Interview du médecin et écrivain Claude Luezior par [Anne Baecher]

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son livre "Monastères", en 1995.

La journaliste présente Claude Luezior.
Il est neurologue et il écrit en parallèle. C'est une passion qu'il a toujours eu depuis son adolescence.

La journaliste lui demande s'il est facile de concilier ses deux activités.
Il explique qu’il faut pouvoir trouver de bonnes conditions pour écrire. Il se lève très tôt pour pouvoir écrire. Il écrit aussi parfois pendant la nuit ou le soir.
L'écriture est son équilibre. Il a besoin de pouvoir lire et écrire tous les jours. Il a un besoin de pouvoir s'exprimer de cette façon.
Son livre est paru à Paris. Il est édité chez Buchet et Chastel, une grande édition. Il est très content d'avoir pu collaborer avec cette maison. Il a aussi découvert des mots romands qu’il ne savait pas l'être. Il a dû modifier certains termes, car c'était des idiomes romands.

00:04:30
La journaliste lui parle d'autres médecins-écrivains, comme Georges Duhamel.
Il a été très impressionné par lui, par sa culture et la manière de raconter ses patients.
Il a aussi été inspiré par des surréalistes ou des écrivains romands comme Jacques Chessex.

Pourquoi les personnes âgées?
Il a toujours été intrigué par le monde de la gériatrie, le côté humain de la médecine. Il y a quelque chose de touchant, il pense que c'est important de s'intéresser à eux dans la littérature.

00:07:00 - Deuxième partie.
Ils parlent des hôpitaux, car c'est le thème de son roman.
La journaliste cite des parallèles que l'auteur fait dans son livre.

Il pense que l'hôpital est la société. Il ne critique pas les hôpitaux. C'est un endroit effrayant dans l'imaginaire des gens. Il a essayé de transcrire ce que les gens peuvent ressentir, il a essayé de se mettre à leur place. Il a aussi des souvenirs d'enfance dans les hôpitaux, qui sont pleins de mystères.
Son livre est à la fois très coloré, mais aussi avec une certaine profondeur. Tous les personnages ont une certaine profondeur.
Il a aussi sa casquette de médecin.

La journaliste parle d'une manière d'exorciser par le livre.
Il ne parle pas de gens réels, mais il s'agit quand même de choses vécues.

00:13:45 - Troisième partie.

Ils parlent des médecins dans le livre.
L'image qu'il donne dans le livre essaie de traduire les relations dans le livre.
Il pense que ce qui est important dans le livre ce sont les relations, qui sont toujours humaines et profondes.
Il y a aussi des relations de puissances qui peuvent parfois être mal vécues. Dans le livre il essaie de se mettre à la place d'un patient.
Il parle de l'humour dans son livre.

La journaliste souligne le parallèle entre l’hôpital et le titre, Monastères.
L'auteur explique qu'il y a trois monastères dans le livre.

00:20:20 - Quatrième partie

Ils parlent du fait qu'il y a une société miniature dans de personnel de l'hôpital.
Il y a des parallèles entre la société qui était auparavant fondée sur le pouvoir de la religion, et qui est maintenant régie par d'autres pouvoirs, notamment la santé.
Ils parlent des personnages et de leurs représentations.
Ils parlent du fait que la médecine alternative est en développement. Il pense que les gens n'ont pas seulement besoin de technique mais aussi du rêve.

00:27:30 - Cinquième partie

Ils parlent du héros, qui a la maladie de Parkinson.
C'est une maladie dont on parle peu. En tant que neurologue, Claude Luezior estime qu'il est logique qu'il en parle.
Il y a également un personnage qui a une leucémie chronique.
Ils parlent des personnages qui sont en psychiatrie.
Les personnages malades perdent leur identité, ils ne sont plus que malades.

00:33:50 - Cinquième partie

Ils parlent du fait que l'auteur essaie d'instaurer un dialogue entre les patients et le milieu médical. Il faut cultiver une dimension humaine.
Dans le roman, c'est un auteur assez omniscient. Il y a peu de dialogues. Claude Luezior admet ne pas être à l'aise avec les dialogues.
Ils parlent du style d'écriture de l'auteur. Il aime jouer avec les mots. Il pense que ce qui est important dans l'écriture c'est la manière de dire les choses, la poésie du texte.

00:39:30 - Sixième partie

Conclusion de l'interview. La journaliste revient sur les thèmes abordés dans le livre.
L'auteur donne aussi des avis, des critiques de la société actuelle. Il critique surtout l'exclusion.
Ils parlent de la notion de sincérité, de pureté et d'amour.
Le mot final est que tous les personnages sont aimés.
Il évoque des thèmes, mais ce qui l'intéresse c'est le dialogue entre les gens. Chaque personne a plusieurs facettes. La thématique du roman c'est connaître l'autre, la dimension humaine.

Baecher, Anne

La diététique avec Emmanuelle Garbani

Emmanuelle Garbani, diététicienne, répond aux questions des auditeurs concernant la diététique. Emission présentée par [Anne Baecher].

La première thématique abordée est le lait. Emmanuelle Garbani parle des différents types de lait et leurs propriétés.

00:03:00
La diététicienne aborde le sport et les aliments nécessaires lorsque l'on fait du sport.
Elle parle notamment de la viande.

00:05:30
Emmanuelle Garbani aborde certaines idées préconçues sur la diététique et certaines mauvaises habitudes alimentaires.

00:09:15
Emmanuelle Garbani parle des fruits et leur acidité.

00:12:00
La diététicienne parle des céréales du petit déjeuner.

00:15:30
Emmanuelle Garbani parle de gestion d'alimentation et de sucre, notamment le chocolat.

Baecher, Anne

Le fitness avec Patricia Vianin

Patricia Vianin, professeure de danse et de fitness, aborde différentes thématiques litées au fitness. Emission présentée par [Anne Baecher].

Patricia Vianin débute en parlant de la définition du fitness. Elle parle d'améliorer la condition physique.
Elle cite différentes activités et leurs effets.
Patricia Vianin parle des personnes auxquelles le fitness et différentes activités s'adressent.
Patricia Vianin prodigue des conseils pour des exercices.

00:08:15
La deuxième partie de l'émission aborde la démarche personnelle de Patricia Vianin dans la danse et le fitness.
Elle parle des rencontres qui l'ont marquée. Elle parle de Daniel Gremaud et Claudine Gelitzer pour le rock'n'roll.
Elle parle aussi de Werner Gunthor et Jean-Pierre Egger rencontrés à Macolin. Elle parle de Pierre Delèze, Jean Depreux, Casimir Nzoulo, etc.
Elle parle du fait que le sport évolue constamment.
Patricia Vianin prodigue des conseils pour des exercices.

00:16:35
La troisième partie de l'émission aborde les conseils pratiques pour faire du fitness.
Patricia Vianin parle des accessoires indispensables.
Elle prodigue des conseils pour des exercices.

00:24:00
La quatrième partie de l'émission aborde l'obésité et les problèmes de poids.
Patricia Vianin parle du poids idéal.
Elle parle de la perte de poids avec le sport.
Patricia Vianin prodigue des conseils pour des exercices.

00:30:15
La cinquième partie de l'émission aborde les risques du fitness.
Patricia Vianin souligne l'importance d’effectuer les exercices de la bonne manière.
Elle insiste sur l'importance de consulter un médecin en cas de problème grave.

Baecher, Anne

Quand "toutou" vous rend malade / avec Olivier Glardon, vétérinaire et chargé de cours à la Faculté Vetsuisse des universités de Berne et de Zurich, et Christian Chuard, infectiologue auprès de l'Hôpital cantonal de Fribourg ; journaliste Anne Baecher

  • [Lausanne] : La Première (Radio télévision suisse), 2017
  • Extraits d'une émission diffusée sur la Première le 5 avril 2017
  • Vous avez un chat à la maison, un chien, des oiseaux ou un rat. Ces animaux vous tiennent compagnie, mais ils peuvent aussi vous transmettre des maladies. Source: RTS

La Première (Radio télévision suisse)

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