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Savary, Thierry
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Interview d'Alliance Ethnik

Interview de Mickael (Faster Jay) du groupe de rap français Alliance Ethnik par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1995.

Mickael explique qu'ils ont préparé l'album pendant longtemps, mais que pour le titre "respect" et son succès les choses ont été vite. Mais ils n'étaient pas prêts à assumer le succès. C'est le public qui décide. Le succès ne signifie pas qu'il faille changer d'attitude. Il pense que le groupe n'a pas changé.

Thierry Savary souligne que le titre s'est bien vendu aussi outre-Atlantique.
Mickael explique que les choses ont bien marché, car la maison de disques a bien fait son travail de promotion.

Thierry Savary demande s'ils vont changer de manière de travailler.
Mickael explique qu'ils ne vont pas changer leur manière de travailler.
Au niveau du relationnel, ce n'est pas difficile à gérer. Il faut savoir garder ses amis d'avant le succès. Il faut savoir faire la part des choses.

Thierry Savary demande s'ils pensaient que les choses allaient marcher.
Mickael explique qu’ils ont simplement fait ce qu'ils avaient envie. Mais on ne put jamais savoir si cela va marcher. Cela a plus au public.

00:03:30
Thierry Savary souligne le coté funky d'Alliance Ethnik
Mickael explique qu'il écoute de la funk depuis petit, comme d'autres membres du groupe. Il a été élevé là-dedans, c'est leur s influences premières.

Alliance Ethnik c'est un état d'esprit, une attitude, une manière d'être dans la vie.
Une attitude positive, cool.

00:04:35
Thierry Savary parle du nom.
Mickael explique qu'il y a plusieurs ethnies dans le groupe. Ce qui peut vouloir dire que tout le monde peut travailler avec tout le monde.
Thierry Savary parle des autres groupes de rap dans l'album
Il explique qu'ils défendent l'état d'esprit du rap des années 80, ou tout le monde s'entendait bien. C'est un clin d'œil à cette époque.

Mickael explique qu'il n'écoute que du vinyle, et surtout de la soul, du funk. Toute la musique black.
Alliance Ethnik est sorti en vinyle.

00:06:45
Thierry Savary demande si c'est une belle aventure?
Mickael explique qu'ils ont beaucoup de chance. C'est un milieu très dur et tout le monde n'y arrive pas. Ils ont beaucoup de chance de voyager, de rencontrer des gens, et d'être dans ce milieu, même s'il faut faire la part des choses car il y a toujours des choses négatives.

Savary, Thierry

Interview d'Amar Sundy

Interview d'Amar Sundy, chanteur et guitariste de blues, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Amar Sundy vient d'une lignée de Touaregs. Il en a conservé l'esprit nomade, et l'envie de découvertes.
Il vient de sortir un album, Paris-Chicago, qui reflète ce qu'il vit.
Il a découvert le blues au Hoggar, en Algérie, grâce à la guitare.
Il évoque les origines du blues, ses origines africaines.

00:02:15
Il parle de la musique actuelle. L'évolution de la musique revient vers une musique traditionnelle après un détour aux musiques électroniques. Actuellement le blues subit des influences différentes, d'autres origines à son exemple lui qui vient du Hoggar.
La comparaison du blues et du reggae. Les deux installent une dimension et un climat.

00:03:43
Il parle de son passage dans le métro. Il y a découvert un monde génial, qu'il voit comme une étape nécessaire pour accéder aux clubs parisiens. Il y est resté 1 an et demi.
La différence entre le métro et la scène, c'est le contact. Dans le métro on est seul et on se donne au maximum. Sur scène c'est différent. Le point commun c'est de faire passer quelque chose. C'est une évolution. Différence matérielle mais la même source.

00:05:30
Son départ pour Chicago.
Il a eu besoin d'aller à la source. Il a été invité par Jimmy Johnson. Mais avant il a du faire ses preuves. La scène blues en France n’est pas vraiment existante, mais la scène aux USA, le Chicago blues est très ouvert, formidable mais difficile à pénétrer.
Parle de son expérience avec Memphis Slim. Il a pu jouer un jour avec lui, et durant le concert, Memphis Slim a tout arrêté, et a demandé au public de donner un dollar sous peine d'arrêter le concert car sa partie était trop bin jouée.
Il raconte aussi une anecdote avec Albert King, leur rencontre dans les loges après un concert, après quoi ils ont collaboré ensemble.

00:09:12
Il parle de son album, de la manière dont il a été fait. Il n'a rien prémédité. Il voulait faire quelque chose de nouveau, de "frais".
Une sorte de challenge de chanter en français, mais il voulait être soi-même et a donc décidé de chanter en français plutôt qu'en anglais. Il a fait le disque en 25 jours, ce qui est rapide, car il a travaillé avec de grands professionnels et en live.

00:13:12
Sa carrière se divise en 3 parties: le Hoggar, Chicago et Paris. Il s'appelle Amar Sundy suite à une rencontre avec un cambodgien, Sundy Sun, qui lui a tout appris du blues. Ils se sont rencontrés dans le métro et s'étaient promis de faire un groupe appelé Amar Sundy. Sundy est mort mais il a décidé de continuer en sa mémoire.

00:14:10
Parle de la liberté du musicien.
Il ne fait pas de concession pour faire sa musique. Il ne fait pas du commercial car il ne sait s'exprimer que d'une manière et est en paix avec lui.
Il parle de sa vision d'être musicien. Il faut d'abord être un être humain, le plus important c'est la vie. Il fait de la musique inspirée, il a besoin d'expérience pour faire un album. Va donc faire le prochain probablement dans longtemps. Il va rester nomade toute sa vie. Et espère rester lui-même.

Savary, Thierry

Interview d'Amina

Interview de la chanteuse franco-tunisienne Amina par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Festival des Potes de Fribourg, le 11 décembre 1993.

Amina explique que dans tous le bassin méditerranéen est favorable à l'expression artistique. Le chant se transmet en famille. Les gens restent proches de leur famille.
C'est typique en Tunisie que les jeunes et le vieux écoutent la même musique. En Europe il y a des concerts pour jeunes et d'autres pour vieux. C'est très riche de pouvoir connaitre et grandir avec les classiques.
En France c'est différent, les jeunes ne connaissent pas la musique classique et traditionnelle.

00:03:00
Elle se dit comme le produit des deux cultures, elle n'a pas fait un pont entre les deux. Sa musique est très métissée, et elle pense qu'on ira de plus en plus dans cette direction.
Elle pense que la musique est beaucoup plus forte que n'importe quel parti politique ou autre qui essaie d'expliquer comment ne pas être raciste. Le fait de l'explique c'est l'être. La musique peut vraiment aider. Mais il faut garder une diversité.

00:04:50
Sa carrière au cinéma est arrivée par accident. Pour la musique c'est une expression naturelle. Elle a toujours eu une recherche de faire sonner différemment la musique arabe et européenne.
Elle pense que chanter c'est son destin.

00:05:50
Elle conseille à tout le monde de chanter car cela permet de changer les vibrations autour de soi. Un son peut rendre agressif comme calmer. Chanter c'est mettre son corps en éveil, s'exprimer. On est dans une complexité par rapport à exprimer ce que l'on ressent. On manque de liberté d'expression. En Afrique du Nord il y a cette liberté dans la musique.

00:07:10
Elle parle de Tony Allen, batteur sur son album. Elle a des musiciens très mélangés. Elle a aussi eu Nigel Kennedy sur l'album. Elle explique leur rencontre et leur collaboration.

00:08:50
Elle aimerait bien pouvoir connaitre des expériences des gens sur la musique. Elle raconte une anecdote sur un homme qui lui a raconté une histoire sur sa musique.

00:10:25
Elle explique qu'elle n'écoute pas son album une fois qu'il est terminé, pas avant 8 mois ou un an. Elle n'arrive pas à prendre du recul avant.

00:11:10
Elle demande des conseils à ses musiciens, pendant qu'ils font l'album. Elle veut sortir du studio en se disant que ce qu'elle a fait lui plait.
Elle pense que le comble du malheur c'est de vouloir faire plaisir à tout le monde. Elle préfère faire ce qu'elle a envie, avec des erreurs et des qualités.

00:12.30
Elle adore la scène. C'est plus éclatant qu'un disque. Le disque c'est le côté freudien, et cela l'énerve. La technique prend trop de place.
Sur scène, elle voyage, surtout grâce à ses musiciens. Ils montent sur scène pour faire la fête. Il n'y a pas de distance avec le public. La scène offre des surprises.

00:14:00
Le cinéma peut aider pour interpréter une chanson, ou pour rentrer dans le sentiment rapidement. Mais pas pour le contact avec le public.

Sur scène, elle se sent voler, mais elle a le pouvoir de faire que la joie arrive ou que cela se passe mal. C'est un pouvoir de responsabilité.

00:15:35
3 vœux: avoir un génie qui fasse ce qu'elle veut, mais que de bonnes choses, et qu'il ait un numéro secret.

Savary, Thierry

Interview d'Anders Osborne

Interview du chanteur et guitariste de country suédois Anders Osborne par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1996.

Anders Osborne explique qu'il est né et à grandit en Suède, puis il est parti vivre à la Nouvelle Orléans.

Il a été batteur avant, mais il ne s'est jamais trop éloigné de la guitare. Il a découvert les slides et l'open tuning et il a découvert toutes les possibilités de la guitare.
Il parle de la voix et de la guitare, il aime faire les deux.

Il parle de son groupe et de leur organisation. Ils vivent tous à la Nouvelle Orléans.

Il parle du violon, il aime beaucoup cet instrument.

Savary, Thierry

Interview d'Anne

Interview de la chanteuse Anne, égérie de Disney, par Thierry Savary.

Anne parle de son enfance, elle a toujours rêvé de faire ce métier. Elle a toujours perçu Disney comme le monde du rêve, elle n'aurait jamais pensé y travailler. C'est comme un rêve qui se réalise.

00:01:20
Ses parents n'ont jamais été contre le fait qu'elle fasse un métier artistique, ils ne l'ont jamais poussé mais toujours soutenu. Ils ont toujours été là pour lui remettre les pieds sur terre.

00:02:00
Elle a joué dans plusieurs pièces de théâtre, notamment dans L'Hurluberlu avec Michel Galabru. C'est quelqu'un plein d'humour et toujours de bonne humeur. Aussi avec Michel Bouquet dans Le Malade Imaginaire, et chanté avec Johnny Hallyday. Elle a aussi joué dans Emilie Jolie. Elle parle de travailler avec Philippe Chatel (Emilie Jolie).

00:03:30
Elle a commencé le piano à 8 ans. Elle a eu de la peine à s'y mettre au début. Elle a une base d'harmonie et de solfège qui lui permet de composer.

00:04:15
Elle se sent plus chanteuse et animatrice qu'actrice.
Pour arriver chez Disney, elle a dû passer un casting. On recherchait quelqu'un qui puisse chanter et aussi animer une émission. L'audition était très américaine. Il y avait des interviews, c'était très impressionnant, tout s'est fait sur plusieurs mois.

00:05:40
L'univers Disney est magique de l'extérieur, à l'intérieur? Elle pense qu'on voit le côté réel de la chose mais on n'arrête pas de rêver pour autant. C'est beaucoup de travail. Elle parle de l'univers féérique de Disney pour une enfant.

00:07:00
Quand elle est à l'Olympia avec tous les personnages, ils sont réels pour les gens qui sont dans la salle. Aujourd'hui elle pense qu'elle n'est plus aussi naïve.

00:07:40
Elle parle de son public d'enfants. Elle n'a jamais eu de public d'adultes. Au théâtre, les adultes réagissent toujours de la même façon. Les enfants sont très inattendus. Elle apprend énormément des enfants car il faut toujours être présents, toujours leur renvoyer la balle. Il faut beaucoup de spontanéité.

00:09:00
Elle passe des messages aux enfants, mais c'est quand même un moment de détente. Elle interagit avec eux. C'est un public qui accepte tout mais qui peut aussi tout rejeter.
Elle se préoccupe de sujets écologiques et aussi politiques, mais elle se rend compte que les jeunes d'aujourd'hui sont très conscients de ce qui se passe dans le monde. On n'a pas peur d'aider les autres. Il y a beaucoup d'espoir.

00:11:15
Elle utilise beaucoup de technologies modernes dans sa musique. Elle aime beaucoup les arrangements. Elle aime aussi beaucoup la guitare et le piano, il y a des chansons qui sont indémodables.

00:12:00
Elle a déjà essayé de faire du piano-voix, ce n'a pas été une bonne expérience mais elle aimerait le refaire. Être derrière un micro ce n'est pas pareil que d'être avec un instrument aussi.
Il y beaucoup d'émotion dans ce qu'elle fait. C'est quelqu'un de très instinctif. Tout le monde a des sentiments, est émotif.

00:13:30
La chanson Clarisse parle d'une jeune de 17 ans, autiste. Ils voulaient en parler. Quand elle a enregistré cette chanson quelqu'un à côté pleurait. Elle a eu envie de donner. Elle aime chanter des chansons qui ne la concerne pas forcément mais qui parle à d'autres personnes.
Elle collabore avec les gens qui écrivent ses chansons, c'est un travail d'équipe.
C'est presque une famille

00:15:00
Elle a fait un duo avec Émile Wandelmer, le chanteur du groupe Gold. Elle aime beaucoup travailler avec lui.

00:15:50
Elle aimerait être une rock star. Elle a de la chance de chanter, d'avoir une carrière qui s'ouvre à elle.

La suite?
Elle espère ne pas trop galérer. Mais en même temps avoir des petites salles c'est très chaleureux. Elle aimerait composer et continuer à faire ce qu'elle fait, pourquoi ne pas faire aussi de la danse et du cinéma.

00:17:00
Ses noëls: sa mère est russe, ils ne fêtaient pas vraiment Noël, mais plutôt le jour de l'An. Elle a toujours aimé les décorations de Noël. Il faut s'amuser un peu, se changer les idées.

Cette année elle sera à Euro Disney pour Noël pour une émission en direct.

00:18:50
Elle ne pense pas avoir dû faire des sacrifices. Elle a gardé une vie normale, être bien entourée, garder du temps pour les loisirs.

00:19:30
La scène c'est la partie la plus importante. Pour faire une scène il faut d'abord être passé en studio, faire des interviews... C'est ce qu'elle préfère car il y a de la préparation et un contact avec le public.

Savary, Thierry

Interview d'Ann'so

Interview par téléphone de la chanteuse française Ann'so par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son premier album "O 21e siècle" en 1995, et de sa participation au concert de Richard Gotainer à Ebullition en mai 1995.

Ann'so explique que c'est son tout premier album.

Thierry Savary lui demande comment elle a débuté.
Elle explique avoir fait de la danse, du théâtre, puis de l'opéra. Elle n'avait pas envie d'entrer à l'opéra de Paris. Elle explique que son parolier, Fabrice Aboulker, était le voisin de son père. Elle a donc été le voir.
Fabrice Aboulker compose pour Patricia Kaas, Marc Lavoine, ...

Elle explique qu'après l'avoir entendue chanter, il a décidé de faire un album tout de suite.

Ann'so explique que ses chansons ne sont pas proches de l'opéra. Elle ne voulait pas faire de démonstrations vocales, mais elle voulait quelque chose de léger et d'optimiste, avec des mots.

00:02:30
TS parle du fait que c'est elle qui écrit ses textes.
Elle a toujours beaucoup aimé écrire, mais elle ne montrait pas ses textes. Elle a rencontré Pierre Grillet qui lui a dit que ses textes étaient bons, et cela lui a donné des ailes.

TS pense qu'elle est née pour être artiste.
Elle explique l'avoir toujours su. Elle ne se dit nulle dans tout le reste.

TS lui demande comment est la scène.
Elle trouve merveilleux de voir ce que cela produit dans les yeux des gens, leurs réactions. Elle parle d'un phénomène de boomerang.

Elle explique quand même avoir galéré un peu, et elle est très contente que cela se passe bien désormais.

00:05:00
TS lui parle de la voix, lui demande si cela transforme de chanter.
Elle parle des maladies liées au manque d'expression. Elle pense donc que si on peut s'exprimer, tout va bien.

TS lui parle du monde du show business.
Elle pense que c'est un monde tellement coincé, qu'il suffit de secouer pour que les choses se cassent. Elle pense que les choses commencent déjà à changer. Elle pense arriver à un bon moment.

00:06:45
Elle va jouer à Ebullition avec Richard Gotainer
Elle explique qu'à Paris elle joue avec les musiciens de Richard Gotainer. Ils ont commencé à travailler ensemble, et le mélange est bon. Ils ont tous deux envie de se donner et de s'exprimer à fond. C'est la joie de vivre qui prévaut.

Savary, Thierry

Interview d'Aswad

Interview du groupe de reggae anglais Aswad par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1995.

Thierry Savary leur parle de la différence entre le disque et leurs concerts.
Ils expliquent que les vibrations sont différentes en concert, c'est normal. Il y a le public qui transmet des choses. Ils expliquent que c'est sur scène qu’ils se sentent le mieux.

Ils jouent depuis 20 ans, il y a donc un grand spectre de musique qu'ils jouent. Ils ont toujours eu un grand support du public. Sur scène il faut essayer de contenter tout le monde.

00:01:35
Ils parlent du reggae. Ils ont toujours aimé beaucoup de styles différents de musique. Cela influence leur musique, même s'ils font du reggae.

Ils parlent de leur relation à la Jamaïque. Ils ont fait une tournée en Amérique avec un festival qui a eu beaucoup de succès en Jamaïque. Ils ont de plus en plus de relations en Jamaïque. Ils ont des parents caribéens, mais ils sont tous nés en Angleterre, ils ont toujours voulu donner ce point de vue dans leurs chansons. Mais ils se sont toujours sentis proches de la Jamaïque.

00:04:00
3 vœux: Que le groupe dure encore 20 ans, qu'ils puissent jouer de reggae partout dans le monde, et que le reggae devienne une grande musique, et que l'amour se répande partout sur terre.

Savary, Thierry

Interview d'Aswad- brut

Interview du groupe de reggae anglais Aswad par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S168-04). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'Axelle Red

Interview de la chanteuse belge Axelle Red par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1995.

Thierry Savary rappelle que le premier album d'Axelle Red est sorti il y a deux ans, et qu'elle tourne encore.
Axelle Red explique qu'elle a fait 10 ans pour pouvoir sortir l'album. Elle parle de la scène, que cela lui permet de montrer son évolution. Elle explique qu'il y a une grande évolution constante après la sortie d'un album. Elle a pris du temps pour composer son prochain album, qu'elle va aller enregistrer à Nashville. Elle voulait prendre du temps pour pouvoir bien travailler l'album, et ne pas regretter par la suite. Elle pense que c'est mieux d'attendre, de prendre le temps.

00:03:00
Thierry Savary lui demande comment elle voit ses morceaux avec le temps, le recul. Axelle Red explique que c'est elle qui a choisi les singles, en fonction des choses qu'elle aime encore. Cela ne la dérange pas de les entendre car elle aime ses titres. Elle explique qu'il y a quand même quelques petites choses qu'elle aurait aimé changer, des sons.

00:04:30
Thierry Savary parle de son style soul.
Axelle Red explique que sa maman avait une grande collections de disques, qu'elle a écouté beaucoup de musique soul enfant. Elle pense être restée sur sa faim avec le premier album. Elle voulait quelque chose de plus soul. Maintenant qu'elle est sur scène, elle a pu changer certaines choses. Le prochaine album sera plus soul mais en respectant le côté mélodies.

00:06:15
Elle parle de Steve Cropper, un guitariste avec lequel elle a travaillé. Elle parle de Nashville, où il y a beaucoup de musiciens qui vivent. Elle se réjouit d'enregistrer l'album.

Elle explique qu'elle va coproduire l'album, donc elle s'intéresse à toutes les étapes du disque. Elle explique aussi être très perfectionniste, donc elle veut que cela ressemble à ce qu’elle a imaginé. Elle est contente d'avoir investi beaucoup dans cet album. Elle veut que l'on sente qu'elle y a mis du cœur, que c'est vraiment son album, son style.

Elle parle du fait que les gens ne sont pas indulgents, qu'il faut du résultat.

00:09:20
TS lui demande si elle a trouvé son équilibre dans le milieu.
Axelle Red pense avoir trouvé sa place. Le fait que les choses marchent lui a donné une sécurité, un confort. Elle continue de travailler beaucoup.
Elle a beaucoup d'amis dans la musique, mais elle pense que le fait d'avoir des amis hors du monde de la musique lui permet de garder les pieds sur terre. Sa famille aussi. Cela lui permet de décrocher. Il faut qu'elle se force à faire des pauses.
Elle essaie de profiter de tous les moments, de moins stresser. Elle ne sait pas si le succès sera là encore longtemps, donc il faut profiter.
Elle pense que l'on peut faire de son mieux, c'est pour cela qu'elle travaille autant, mais c'est le public qui décide.

Savary, Thierry

Interview d'Axelle Red - brut

Interview de la chanteuse belge Axelle Red par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S157-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de 3T

Interview de Taj, Tarryl et TJ Jackson, du groupe 3T par Thierry Savary, et une autre journaliste.

Enregistrée à l'occasion de leur passage à Münich, en janvier 1996.

Les 3T parlent du fait que leur famille est dans le business de la musique, ils ont grandi en les voyant et en ayant envie de le faire aussi.
Ils ont tous les trois étudié la musique, et deux d'entre eux le font encore. Le troisième s'intéresse plus au business.

Ils ont écrit la plupart des titres de leur album. Ils pensent que c'est important en tant qu'artistes.
Ils ont eu le soutien de leur famille et de leurs amis.
Leur oncle, Michael Jackson s'est beaucoup investis dans l'album, il a supervisé le tout.

00:02:00
Ils ont fait trois ans pour sortir l'album, ils voulaient être sûrs d'être prêts, pour être pris au sérieux et être prêts.

Ils parlent du fait que même si c'est un travail dur, il faut garder un côté amusant, prendre du plaisir. Ils essaient de garder le temps pour des loisirs aussi.

00:03:15
Ils composent naturellement, car ils ont grandi en jouant des chansons de leur oncle et de leur famille. Ils ont toujours joué de la musique avant de créer la leur. Ils continuent de travailler.
Ils pensent toujours à la musique.

Ils parlent du fait d'être sur scène. Ils ont déjà fait plusieurs concerts aux USA, notamment un concert devant 12'000 personnes. C'est un rêve qui se réalise.

00:04:40
Ils parlent du fait d'être un Jackson. Ils expliquent que cela amène beaucoup de pression car il faut être à la hauteur.

Ils ont eu de bons retours du show-business. Le public a été très réceptif, plus que les médias. Pour les médias, le fait d'être des Jackson a été un obstacle plutôt.
Ils prennent le fait d'être des Jackson comme une mission, ils doivent représenter la famille.

00:07:00
Ils parlent du fait qu'ils appellent Michael, leur oncle, "Oncle Doo Doo".
Ils ont toujours rêvé de chanter dans l'un de ces albums. Il a chanté sur le leur. Ils parlent de Michael comme quelqu'un de très inspirant, sa manière de travailler est très inspirante. On comprend que c'est le "King of Pop" quand on le voit travailler, la manière dont il sent la musique.
Ils étaient déjà inspirés par lui avant le décès de leur mère. Ils parlent de la difficulté qu'ils ont eu de chanter des chansons qui lui sont dédiés après son décès.

00:09:20
Thierry Savary leur demande si le fait de chanter permet de changer leur vision du monde.
Ils expliquent que quand ils chantent ils ressentent beaucoup d'émotions. Toutes leurs chansons viennent du cœur. Ils parlent de leur premier single, "Anything".

00:11:00
Thierry Savary leur parle de leur XXX de l'album. Il y a beaucoup de remerciements.
Ils expliquent qu'ils voulaient que les gens voient que beaucoup de gens ont travaillé à cet album, qu'ils ont participé et aidé à faire l'album. Ils voulaient que les gens voient tout le travail, et remercier tous ces gens qui ont aidés pour l'album et leur vie privée.
Le fait de ne pas mettre les paroles permet aux gens de s'approprier les chansons et de les interpréter.

00:13:00
Thierry Savary leur demande comment ils imaginent le futur.
Ils vont bientôt sortir leur prochain single. Ils aimeraient revenir en Europe et aller en Asie. Ils aimeraient être populaires partout pour pouvoir avoir une influence positive sur le monde par leur musique. Ils ont appris cela de leur oncle Michael Jackson, qui veut faire une différence dans le monde.

00.14:20
Une journaliste parle de la négativité autours de leur oncle Michael Jackson.
Ils trouvent que c'est injuste car il n'a blessé personne, c'est quelque de très bon. Ils pensent que cela est dû au fait que les gens veulent toujours descendre les gens qui sont au top. Si cela doit leur arriver, ils seront ensemble, et cela diminuera les critiques sur leur oncle.

00:15:30
Ils font un petit spot "Nous sommes les 3T, et vous écoutez Radio Fribourg".

Savary, Thierry

Interview de 3T - brute

Interview de Taj, Tarryl et TJ Jackson, du groupe 3T par Thierry Savary, et une autre journaliste [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de leur passage à Münich, en janvier 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S173-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Ace of Base

Interview du groupe de pop suédois Ace of Base par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Happy Nation" en 1993.

Ils expliquent leurs rêves d'enfant. Buddha voulait être une pop star ou travailler dans une grosse compagnie.
Jenny voulait devenir une princesse.

00:01:00
Leurs parents ont toujours été derrière eux, les ont soutenus tant dans l'éducation que dans la musique.
Leurs parents ont toujours poussé pour qu'ils deviennent quelque chose.

00:02:05
Ils trouvent très flatteur d'être comparé à Abba car ils étaient vraiment très connus, ils ont apporté quelque chose de nouveau à la pop.

Pour être original ils ont fait un nouveau son, entre la pop et la techno. Ils ont fait ce qu’ils avaient envie de faire.

00:03:30
Ils sont dans le show business, un des pires. Il faut toujours être au contrôle de ce qu'il se passe, être au courant. C'est vraiment une chose énorme.

00:04:20
Ils ont besoin de jouer. Mais après une tournée, il faut se calmer, et se retrouver. En studio tu deviens créatif au bout de 3 semaines. Tu mènes une vie spéciale, on mange n'importe quoi. Puis on va en tournée, on ne dort jamais mais on doit toujours avoir l'air bien, faire attention à ce que tu dis, ce que tu portes. Mais en studio c'est beaucoup plus sécurisant, tu as le contrôle sur tout. Quand tu es en studio tu ne peux plus attendre de sortir, et quand tu es en tournée, tu ne peux plus attendre de retourner en studio.

Savary, Thierry

Interview de Albert Collins

Interview du chanteur et guitariste de blues américain Albert Collins par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Paléo festival, le 22 juillet 1993.

Albert Collins explique que la musique n'était pas vraiment un rêve d'enfant, que c'est juste arrivé.
Il y a un regain de popularité pour le blues à cause des médias. C'est bien car il y a des jeunes qui s'y intéressent.
Le blues c'est une manière de vivre. La plupart du temps les chanteurs chantent ce que vivent les gens, on vit ce que l'on chante.

Sur scène, il partage sa vie, en chantant avec le public. C'est important de communiquer avec son public, pour ceux qui parlent anglais. Mais les autres peuvent comprendre la musique.

Un des événements qui a marqué sa carrière c'est le film "Adventures in babysitting", ce Disney, qui l'a beaucoup aidé dans sa carrière. L'autre c'est sa participation au Liv Aid de 1986.

Il aime aussi jouer de l'orgue. Mais il aime autant sa guitare.

Définitions:
L'amour toujours: oui, tout à fait.
Richesse: il ne recherche pas la richesse. Tant qu'il peut jouer et que les gens ont le sourire sur le visage des gens et qu'ils oublient leurs misères, c'est ça la richesse.
Pauvreté: il a vécu dans la pauvreté, mais c'est pire pour beaucoup de gens car ils ne savent pas quoi faire de leur vie.

Il pense que le monde serait meilleur si les gens écoutaient plus de musique. Il y aurait moins de haine.

Savary, Thierry

Interview de Alisha's Attic

Interview par téléphone de Karen du duo de pop britannique Alisha's Attic par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur premier album "Alisha Rules the World", en octobre 1996.

Thierry Savary lui parle du mot attique.
Karen explique qu'ils ont un studio dans un attique, c'est un endroit où elles travaillent très bien.

Elle explique que c'est leur premier album, et qu'elle travaille avec sa sœur. Elles s'entendent très bien, elles sont très amies.
Elles ont des caractères très différents, mais cela peut aussi explique qu'elles travaillent bien ensemble, elles sont complémentaires.

00:03:10
Thierry Savary lui demande si elles ont une éducation musicale.
Karen explique qu'elles ont appris la musique très rapidement à l'école, et qu'elles ont appris beaucoup d'instrument. Ce n'était pas très populaire à l'école, mais cela les a rapprochées. Elles ont toujours su qu'elles voulaient travailler ensemble dans la musique.
Elles ont écrit des chansons durant 7 ans avant de décrocher un contrat avec une maison de disque. Depuis, tout est comme un rêve devenu réalité.

Elles sont déjà en train de composer le prochain album. La musique est le plus important. Pouvoir faire de la musique et travailler avec des personnes compétentes c'est le plus important.
Elle explique qu'elles ont beaucoup d'idées, et que la maison de disques les libres de faire ce qu'elles ont envie. C'est important d'avoir de la liberté, mais aussi un contrôle sur tout ce qu'elles font.

00:07:25
Thierry Savary parle de la signature du contrat.
Karen explique qu'elles ont eu de la chance d'avoir de bonnes personnes autour d'elles. Elles ont reçu beaucoup d'offres de maisons de disques et ont pu choisir celle qui offrait les conditions qui leur plaisaient le plus.

Thierry Savary souligne qu'elles font une musique très spéciale, et que cela doit être difficile de trouver un label.
Karen explique que de faire ce qui se fait est le plus ennuyant, qu'elles voulaient vraiment faire leur propre musique, quelque chose d'originale. Mais elle pense qu'elles ont eu beaucoup de chance, même s'il y a aussi beaucoup de travail.

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Thierry Savary lui demande comment elle a réagi en découvrant l'album terminé.
Karen explique qu'elle était choquée. Elle raconte que le meilleur moment a été quand elles ont entendu leur chanson à la radio. Elle explique que quand les gens chantent leurs chansons c'est ce qu'elle préfère.

Elles ont eu un groupe avant, elles chantaient en live donc elles ont beaucoup d'expérience de la scène. Elle préfère les petites salles car elle aime être proche des gens. Sa sœur préfère les grandes salles. Elle parle de l'impression du public dans une petite salle, qui est plus proche de l'artiste.

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Thierry Savary parle du fait que l'album a été enregistré dans une église.
Karen explique qu'elles ont enregistré avec Dave Stewart de Euritmics, qui a un studio dans une église. C'est une expérience particulière d'enregistrer dans une église. Tout a été une bonne expérience. Elle parle de la collaboration avec Dave Stewart.

Savary, Thierry

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