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Savary, Thierry
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Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview d'Amar Sundy

Interview d'Amar Sundy, chanteur et guitariste de blues, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Amar Sundy vient d'une lignée de Touaregs. Il en a conservé l'esprit nomade, et l'envie de découvertes.
Il vient de sortir un album, Paris-Chicago, qui reflète ce qu'il vit.
Il a découvert le blues au Hoggar, en Algérie, grâce à la guitare.
Il évoque les origines du blues, ses origines africaines.

00:02:15
Il parle de la musique actuelle. L'évolution de la musique revient vers une musique traditionnelle après un détour aux musiques électroniques. Actuellement le blues subit des influences différentes, d'autres origines à son exemple lui qui vient du Hoggar.
La comparaison du blues et du reggae. Les deux installent une dimension et un climat.

00:03:43
Il parle de son passage dans le métro. Il y a découvert un monde génial, qu'il voit comme une étape nécessaire pour accéder aux clubs parisiens. Il y est resté 1 an et demi.
La différence entre le métro et la scène, c'est le contact. Dans le métro on est seul et on se donne au maximum. Sur scène c'est différent. Le point commun c'est de faire passer quelque chose. C'est une évolution. Différence matérielle mais la même source.

00:05:30
Son départ pour Chicago.
Il a eu besoin d'aller à la source. Il a été invité par Jimmy Johnson. Mais avant il a du faire ses preuves. La scène blues en France n’est pas vraiment existante, mais la scène aux USA, le Chicago blues est très ouvert, formidable mais difficile à pénétrer.
Parle de son expérience avec Memphis Slim. Il a pu jouer un jour avec lui, et durant le concert, Memphis Slim a tout arrêté, et a demandé au public de donner un dollar sous peine d'arrêter le concert car sa partie était trop bin jouée.
Il raconte aussi une anecdote avec Albert King, leur rencontre dans les loges après un concert, après quoi ils ont collaboré ensemble.

00:09:12
Il parle de son album, de la manière dont il a été fait. Il n'a rien prémédité. Il voulait faire quelque chose de nouveau, de "frais".
Une sorte de challenge de chanter en français, mais il voulait être soi-même et a donc décidé de chanter en français plutôt qu'en anglais. Il a fait le disque en 25 jours, ce qui est rapide, car il a travaillé avec de grands professionnels et en live.

00:13:12
Sa carrière se divise en 3 parties: le Hoggar, Chicago et Paris. Il s'appelle Amar Sundy suite à une rencontre avec un cambodgien, Sundy Sun, qui lui a tout appris du blues. Ils se sont rencontrés dans le métro et s'étaient promis de faire un groupe appelé Amar Sundy. Sundy est mort mais il a décidé de continuer en sa mémoire.

00:14:10
Parle de la liberté du musicien.
Il ne fait pas de concession pour faire sa musique. Il ne fait pas du commercial car il ne sait s'exprimer que d'une manière et est en paix avec lui.
Il parle de sa vision d'être musicien. Il faut d'abord être un être humain, le plus important c'est la vie. Il fait de la musique inspirée, il a besoin d'expérience pour faire un album. Va donc faire le prochain probablement dans longtemps. Il va rester nomade toute sa vie. Et espère rester lui-même.

Savary, Thierry

Interview d'Alex Bugnon

Interview du pianiste jazz suisse Alex Bugnon par Thierry Savary.

Depuis le dernier festival de Montreux il y a deux ans, il a fait une tournée aux USA et en Amérique latine. Il a sorti un disque il y a trois mois. Il a déjà fait une tournée, et repart dès son retour aux USA. C'est très intéressant mais toujours un peu la même chose.
Il aimerait faire une tournée en Europe avec d'autres musiciens jazz, un "all star band" avec notamment Victor Bailey, Omar Hakim, Najee,...

00:01:53
Pour le dernier album, il a travaillé avec des gens très connus. Il est allé au Berklee College of Music avec certains comme Victor Bailey, et il pense que ce serait facile avec des gens de sa génération, mais ce serait peut-être plus dur de jouer avec des gens d'autres générations.
Il y a un esprit de collaboration aux USA, même s'il y a un esprit de compétition mais plutôt amusant.

00:03:00
Sa musique est très acceptée, plus épanouie aux USA. Ce serait possible de le faire aussi en Suisse mais plus difficile. Comme c'est de la musique instrumentale, peut-être plus dur ici. Aux USA, c'est beaucoup plus accepté, il y a de plus en plus d'ouverture pour ce genre de musique.
Les gens ont besoin d'une musique instrumentale, il n'y a pas de paroles, juste des sons, c'est plus facile. Il faut moins de concentration. Le gout des gens change, ils en ont un peu marre d'écouter toujours de la variété.

00:05:37
Lors de la composition d'un album, il ne vise pas un certain marché mais simplement ce qu'il a toujours eu envie de faire, et il se trouve que ça marche.
On utilise la musique instrumentale dans des magazines, des publicités etc. Il aime plutôt ça car il a décidé de vivre de la musique, ça fait des royalties et c'est très bien.
Il ne pense pas à des images quand il compose, que la musique.

00:07:10
La conception du nouvel album a été très vite une fois que le changement de maison de disque a été fait. Le changement a pris beaucoup de temps, à cause de la paperasse. Après ça a été très vite, il travaille très bien sous pression. Il a fini le disque en un mois. Il a choisi de très grands musiciens pour cet album, comme Victor Bailey et Buddy Williams, les meilleurs musiciens de rythmique selon lui. Il voulait un disque bien fait, et vite fait. Il est revenu à des instruments acoustiques, la batterie et le piano. Il voulait être l'un des premier dans ce genre de musique à revenir aux instruments acoustiques.

00:10:19
La comparaison avec Joe Sample c'est un compliment. Il est à la tête depuis 40 ans, toujours très gentil, il lui est arrivé plein de misères mais il revient toujours et sort des choses incroyables.
Il y un grand respect pour les musiciens de cette trempe, il apprend beaucoup avec eux. Il préfère écouter des gens de cette génération plutôt que de la sienne. Il y a une relève en jazz acoustique, mais pas en termes de personnalités.

00:12:52
Il est toujours épaté par des gens, mais toujours des gens de deux ou trois générations en arrière. Il aime aller écouter ces gens pendant qu'on en a encore l'occasion car ils ne seront bientôt plus là.
A NY c'est impossible de tout faire, il y a trop d'offre de concerts. Il faudrait aller tous les jours. Il n'est pas souvent chez lui, il aime profiter d'être chez lui quand c'est le cas.

00:14:25
Les vocaux qui figurent sur le disque sont construits autour du piano, comme toutes les autres lignes musicales. Il faut que les voix ne soient pas trop agressives. Il travaille toujours avec le même chanteur pour poser les voix.

00:16:45
Il se sent plus Newyorkais qu'Européen, mais il revient de plus en plus souvent en Suisse. Il va peut-être redevenir moitié moitié.

00:17:25
Il pense pouvoir donner des impressions aux gens avec sa musique mais il aimerait mieux choquer les gens par la manière dont il joue et compose. Il trouve délicat de faire passer des messages, à moins que ce soit pour une grande cause.

00:18:30
En Amérique Latine ils aiment beaucoup ce qui vient des USA et ce qu'il fait. Ils aiment découvrir. C'est extraordinaire.

00:19:50
Il a fait quelques musiques de films, mais il n'a pas encore écrit de musique pour un film. Ce sont des chansons qui ont été choisies mais pas composées pour l'occasion, Il aimerait en faire, il va aller prendre des cours pour cela à NYU.

00:20:45
Il a le projet de faire un clip. Il en avait déjà fait pour son premier album, il va faire un clip dès qu'il rentre aux USA.

00:21:15
Il travaille peu avec d'autres musiciens car il est tellement pris par sa propre carrière. Il aimerait bien pouvoir jouer avec d'autres, et c'est difficile pour les gens de l'appeler. Mais il aimerait plutôt se lancer dans la production, faire moins de tournées et produire plus.

00:22:15
La scène c'est ce qu'il y a de mieux, là qu'on voit si quelqu'un est vraiment bien ou pas, car dans les studios il y a tellement de moyen que n'importe qui peut faire un disque.

00:23:00
Rien n'est jamais gagné, il faut toujours attaquer, faire de la promotion. Dès qu'on ralenti quelqu'un d'autre prend sa place. Il faut toujours être frais et original.

00:23:52. Il est très content de la manière dont les choses se déroulent, et il sent que c'est sur le point de devenir très sérieux. Il veut juste faire de la musique.

Savary, Thierry

Interview de Quartier Interdit

Interview de Gabriel et de Valérie (manager) du groupe de rock lausannois Quartier Interdit par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur participation au festival de rock du 700e "Rock 700" en mai 1991.

Histoire du groupe. Ils ont débuté en 84 en trio, Emmanuel, José et Gabriel. Arrivée de Pascal le second guitariste en 1989. Le groupe fait du rock en 4 couleurs et en deux langues. Ils n'aiment pas être comparé, ils essaient de définir un environnement autour de leur musique et ils essaient d'éviter les étiquettes.
Depuis deux ans, ils sont sur une pente ascendante, un nouveau départ avec Pascal.

00:01:20
Ils ont sorti un CD 5 titres, qui leur a permis de pouvoir dialoguer avec des maisons de disques, C'est une sorte de carte de visite. Il a été autofinancé en bonne partie et subventionné par les instances culturelles vaudoises.

00:02:12
Ils ont surtout cherché à être distribués. Ils vont être d'abord distribués dans les supermarchés. C'est un nouveau créneau, le départ du dialogue avec les maisons de distribution.

00:02:42
Pour produire le disque suivant, ils vont négocier avec la maison de disque. Tout n'est pas encore défini et doit être négocié.
Groupe romand qui monte. Ils veulent avoir une présence culturelle ici, vendre ça, être sincères avec eux même et vivre pour la musique.
En Suisse romande un groupe peut être viable, ils en font la preuve.

00:03:55
Ils ne veulent pas faire de concessions, ils sont toujours en accord avec ce qu'ils font. Ils travaillent dans le milieu du rock et à partir de là on doit être d'accord de vivre dedans.

00:04:20
On ne fera pas le compromis de changer des choses pour une maison de disque ou pour plaire.
Ils jouent sous cette forme depuis 4 ans. Ils ont commencé en débutants et ont remarqué que ça marchait bien.
Pour réussir pour essayer de vivre dans la musique, il faut être sincère avec soi-même. C'est un mode de vie, Et on essaie de séduire les autres avec ça. Les questions de promotion et de diffusion sont annexes à tout cela.

00:06:00
Les textes sont assez tendres, ils font un rock assez positif car leur vie est comme ça.

00:06:25
Valérie, qui s'occupe des questions de promotions et relations publiques. Il faut quelqu'un d'extérieur au groupe pour cela. Elle s'occupe de l'image qu'ils donnent à l'extérieur. Elle leur donne son avis. Ils essaient de ne pas avoir de rapport de force. Elle a décidé de travailler avec eux à cause de leur objectif de promouvoir la culture rock suisse romande ici et hors des frontières.

00:07:50
Le but du groupe c'est de définir un message qui vient d'eux et d'aller l'exporter ailleurs, d'échanger.
Les spectacles ne sont pas travaillés à l'avance, c'est un esprit rock on y va de manière intuitive. Le public devient de plus en plus exigeant, il y a plusieurs aspects auxquels il faut faire attention.
Le secret pour un bon concert c'est la sincérité et l'énergie.

00:09:17
Pour cette année ils veulent promouvoir leur disque et la vidéo rattachée, et continuer dans leur démarche. Ils ont une bonne philosophie au sein du groupe, ils sont très solidaires, avec Valérie aussi.

Savary, Thierry

Interview de Jean-Jacques Goldman

Interview de Jean-Jacques Goldman par Thierry Savary et un autre journaliste.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album du trio Fredericks Goldman Jones.

Ils parlent du trio Fredericks Goldman Jones.
Le fait d'être 3 enlève un peu de pression et dilue les responsabilités.

Aime le mélange des voix, a déjà fait des duos.

Goldman qui compose tous les morceaux. Mais sur scène, Carole qui prend le plus de place. Dans les arrangements, Michael a beaucoup de place. Ils ont tous une vraie importance dans le groupe.
Deux guitaristes avec des styles différents, arrivent bien à collaborer.
Trio basé plus sur un respect professionnel que sur l'amitié. Des gens qui le fascinent sur le plan technique.

00:05:10
Rapports difficiles avec la presse. Goldman n'a jamais été très sensible aux articles de presse, ni élogieux ni assassins, car les critiques de la chanson ne sont pas des spécialistes. Il sait qu'il parle aux gens, il reçoit des courriers de son public et c'est plus important.

00:07:30
N'a jamais rêvé d'être artiste chanteur. Il a toujours aimé la musique mais ne s'est jamais imaginé sur scène.

00:08:20
N'a pas de fans hystériques, rien d'excessif. Plus un attachement aux chansons et à ce qu'il dit plutôt.

00:09:10
Dernier album semble un peu désenchanté. Il n'a jamais été un modèle de gaieté. "c'est l'album d'un type qui a 40 ans". Remarque que l'album est au passé, alors qu'à ses débuts parlaient plus au futur. Parle beaucoup d'amour dans cet album alors que ce n'est pas habituel pour lui. Album un peu plus introspectif.

00:11:15
Les choses qu'il ne faut pas faire quand on est musicien. Premièrement faire des choses pour connaître le succès. Changer de style musical ou de look, ça ne marche jamais, on perd son identité. Il ne faut pas calculer, il faut rester soit même et prendre du plaisir.

00:12:15
Evénements marquant cette année: fin de l'utopie communiste, chute du mur. Il vient d’une famille communiste, les idéaux humanistes de son père ont beaucoup marqué sa vie. Fin de cette utopie, mais qu'est-ce qui va remplacer cet espoir? L'année de cet événement colossal. Pour la suite ça pose les questions des nationalismes, mais ça existe déjà notamment en Angleterre. Il faut espérer q

00:14:30
Parle de la chanson Nuit. Quand compose un album, il y a une dizaine de chansons qu'on ne va pas conserver et soudain il y a une chanson qui se démarque. C'est le cas de Nuit, chanson qui ouvre le concert et avec laquelle il se passe toujours quelque chose de particulier.

Savary, Thierry

Les îles Corn

Magazine d'Alain Bougard consacré aux îles Corn.

Alain Bougard rappelle que les îles ont toujours été un objet de litiges.
Il va parler d'îles peu connues, qui se trouvent dans la mer des Caraïbes. Les îles Corn, ou îles Maïs, se trouve à quelques kilomètres au large du Nicaragua. Il y a deux îles, la grande et la petite Corn.
Ce sont des îles qui ont été l'objet de grands litiges par le passé.
Au XVIème siècle, quand les Espagnols arrivent, les îles sont déjà habitées par les indiens Mosquitos et les pirates.

André Bougard raconte l'histoire d'un naufrage de pirates sur les îles Corn, au XVIIème siècle.

00:05:00
Au XVII et XVIIIème siècle, les Anglais colonisent les îles Corn. Puis, l'Angleterre cède les îles Corn aux Espagnols. Mais les colons restent sur les îles. Les Indiens Mosquitos vont se rebeller et créer un royaume, qui sera finalement dirigé par les Anglais.

En 1841, les Anglais abolissent l'esclavage. Puis la Colombie revendique les îles, anciennes possessions de l'Espagne. Mais le Nicaragua revendique ces îles. On se demande pourquoi il y a tant de revendications pour ces îles.

00:08:50
A la fin du XIXème siècle, c'est l'époque de la construction du canal de Panama. Le Nicaragua possède un grand lac au milieu du pays, et voulait lui aussi son canal. Mais les USA ne voulaient pas de ce canal qui faisait concurrence à celui du Panama. Ils encouragent une révolte, et envoie des marines pour aider les révolutionnaires à prendre le pouvoir.
Dans l'optique de la construction d'un canal, le Nicaragua donne les îles Corn pour 99 ans aux USA.

Au XXème siècle, toute la carte géopolitique de la région est remise en cause.
Les îles Corn ne sont plus du tout stratégiques. On y produit surtout des bananes et du rhum. Leur principal partenaire économique sont les USA. Il y a des touristes américains et nicaraguayens, mais pas d'Européens.

Savary, Thierry

Le Cimetière de l'Atlantique

Magazine d'Alain Bougard consacré au Cimetière de l'Atlantique.

Alain Bougard situe l'île, à quelque km de la Nouvelle Ecosse. Elle ne se trouve pas sur toutes les cartes, et est connue comme le Cimetière de l'Atlantique. Elle s'appelle l'île de Sable. Elle est dangereuse, car elle se déplace.

Alain Bougard explique que le Cimetière de l'Atlantique a créé plus de 500 naufrages et tragédies.
Le Premier a été celui du roi du Canada. Il ordonnera à 50 hommes de rester sur place. Il retourne en France. On oublie els 50 hommes. Grace à un naufrage, ils arrivent à se loger, se nourrir et s'habiller. Ils ont fini par s'entretuer. Quand on les a retrouvés ils n'étaient plus que 11. Ils vont rester pour faire de la chasse au morse.

Alain Bougard explique qu'il y a eu de nombreux naufrages sur cette île.
Il explique que certains habitant du Canada devinrent des naufrageurs, et créèrent des naufrages volontairement pour en profiter.

00:06:00
Alain Bougard raconte le naufrage de l'Amélia.
Suite à celui-ci, le gouvernement britannique décidera d'occuper l'île.

Depuis le début du 19ème siècle, on compte 200 naufrages et 5000 morts. L'île se déplace, et elle rétrécit.
C'est presque une île fantôme.
Elle a aussi été une île de sauvetage, certains marins lui doivent la vie après des naufrages.

Sur l'île on trouve des animaux qui sont arrivés sur l'île suite aux différents naufrages.

Alain Bougard explique qu'il y a eu des batailles sur l'île, des périodes anthropophages, mais aussi des histoires de trésors, au vu des nombreux naufrages.
La visite de cette île est de plus en plus difficile.

Savary, Thierry

La canne à sucre et le rhum

Magazine d'Alain Bougard consacré à la canne à sucre et au rhum.

Alain Bougard explique qu'il a envie de changer un peu et de parler de canne à sucre, et donc de rhum. Ce sont deux produits très liés à l'histoire des îles.

Alain Bougard explique que la canne à sucre se trouve dans toutes les îles tropicales. Mais il a fallu 2000 ans pour qu'elle soit un symbole de ces îles. Elle est partie de Nouvelle Guinée, puis a fait le tour du monde pour devenir universelle.
C'est au Moyen Orient, à Sakara, que le sucre "industriel" a fait son apparition. On retrouve le mot Sakara dans l’étymologie des termes pour désigner le sucre.
Le sucre était utilisé pour guérir des maladies.
La canne à sucre devient un objet de commerce fructueux.
On a retrouvé les premiers moulins à sucre aux Canaries, et probablement les premiers alambics.

00:05:30
Après la découverte de l'Amérique, on part pour les colonisations et on met de la canne à sucre dans les cales des navires. Les cannes à sucre vont se développer à un rythme effréné, en 7 jours seulement!
Les îles vont peu à peu se recouvrir de cannes à sucre. On remarque aussi qu'elles sont très résistantes.
L'industrie du sucre devient l'industrie principale des îles des Caraïbes, qui remplace le commerce de l'or.

Petit à petit, à partir du jus de canne à sucre, on développe la guildive, qui vient de "kill Devil", tue le diable. On raconte que c'est un esclave qui aurait fui, et découvert un peu de jus fermenté.
On va commencer à récupérer les jus, et les distiller. Ce sont des religieux français qui vont vulgariser le rhum et s'en servir.

00:10:45
Le rhum est développé par les religieux. Ils vont importer du matériel de France pour développer la boisson.
En 1713, après la paix d'Utrecht et la fin de la flibuste, on instaure des mesures protectionnistes. On protège les productions de France métropolitaine. Le rhum devient alors un objet de contrebande. C'est alors que le rhum commence à se commercer avec les colonies anglaises. Dans les colonies anglaises des Caraïbes, en 1775, on boit alors 18 litres de rhum par personne et par an!!

Alain Boucard explique l'étymologie du mot grog et du mot punch.
Il raconte l'anecdote de la prise du Rocher du Diamant, pris aux Anglais grâce à du rhum.

Savary, Thierry

Jean-François de La Pérouse

Magazine d'Alain Bougard consacré à Jean-François de La Pérouse et son grand amour.

Alain Bougard rappelle qui était La Pérouse, un grand navigateur français.
Il décrit sa vie, rapidement. Il a navigué pendant 14 ans.
Ul décrit son physique.
En 1772 il rencontre Eléonore Boudrou. Alain Bougard va s'intéresser à l'histoire d'amour de La Pérouse.

Eléonore a 15 ans, et vient d'une famille pauvre de Port-Bourbon (Port Louis), à l'Ile de France.
La Pérouse et Eléonore tombent amoureux. La Pérouse achète une maison à l'Ile de France, où ils s'écrivent leur amour.
Mais la famille de La Pérouse refuse son mariage avec Eléonore. La Pérouse quitte l'Ile de France en promettant à Eléonore qu'il l'épouserait si elle venait en France.
Le père d'Eléonore envoie sa fille en France. Mais La Pérouse part régulièrement en mission, et les pressions de sa famille l'ont fait changer d'avis. Il va même se fiancer avec une autre femme.
Eléonore qui patientait sur La Pérouse dans un couvent parisien depuis 11 ans décida de prononcer des vœux perpétuels au couvent lorsqu'elle l'apprit.
La Pérouse fut pris de remord et lui offrit la moitié de sa fortune. Eléonore refusa. La Pérouse parti au couvent, et fini par épouser Eléonore.
Alain Bougard explique la disparition de La Pérouse. Personne ne sait ce qui est arrivé à Eléonore ensuite.

Savary, Thierry

L'île de Pâques

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'île de Pâques.

Alain Bougard commence son récit en 1722 à l'est de la Polynésie, l'endroit le plus orientale de l'archipel qui couvre tout le pacifique.
Le navigateur qui la découvre, Jakob Roggeveen, arrive à Pâques, et lui donne ce nom.
Les statues qu’ils découvrent sont pleines de mystères. L'île est inconnue jusqu'alors des Européens.

Alain Bougard rappelle que l'on cherche un énorme continent austral au 18ème siècle.
Il explique comment les navigateurs ont découvert l'île de Pâques. Ils pensaient avoir découvert le continent austral, que Davis avait décrit.
L'île est habitée, et les hommes de Roggeveen vont à leur rencontre, explorent les lieux et se rendent compte que ce n'est pas l'île de Davis.
Alain Bougard rappelle que les explorateurs hollandais voulaient avant tout faire du commerce avec leurs voyages.
Mais suite à un malentendu, les marins tirent sur les habitants de l'île. Pour arranger les choses, Jakob Roggeveen fait des cadeaux aux habitants de l'île. Des échanges commencent rapidement.
Les Hollandais assistent ensuite à des cérémonies que les habitants font devant les statues.

Après les Hollandais, des Français, des Espagnols, Cook ou La Pérouse y mettront les pieds. Puis au 19ème siècle, le peuple pascuan est soumis à l'esclavage et la civilisation disparait.

Savary, Thierry

Port-Breton, l'impossible colonie du Marquis de Rays

Magazine d'Alain Bougard consacré à Port-Breton, l'impossible colonie du Marquis de Rays.

Alain Bougard introduit le sujet en disant que beaucoup ont déjà rêvé d'être roi d'un domaine, en particulier une île.

Il raconte l'histoire du Marquis de Rays, qui s'ennuyait dans son château de Bretagne. Il entend parler un jour d'une île en Papouasie. Il se met à rêver d'une colonisation et de la mise en place d'une société idéale pour lui, la Colonie Libre de la Nouvelle France. Il n'a jamais vu l'île.
Il commence à vendre des parts sur l'île à des futurs colons, qui finissent par partir pour l'île en 1879.
Le voyage se passe dans des conditions très difficiles. En arrivant sur place, on se rend compte que la colonisation n'existe pas, et que personne n'a jamais mis les pieds sur cette île. On réalise qu'elle n'a rien de paradisiaque, et que rien ne peut pousser sur cette île.
L'un des responsables parti en Australie sous prétexte d'aller demander d'arrêter l'opération et de l'aide. Mais en réalité, il demanda des instructions et de l'argent.
Un deuxième bateau parti alors. A son arrivé, il n'y avait plus personne sur l'île.
Malgré les avertissements, le Marquis de Rays lança une troisième opération.

Sur le contient, on pensait que la colonie était merveilleuse, que la ville de Port Breton était en plein développement. Le prix des terrains gonflaient.
Le Marquis prépara alors une quatrième opération. Lorsque ce bateau arriva et constata que la colonie n'existait pas et que l'île était tout sauf paradisiaque, le dernier navire tente de s'enfuir mais il est saisit. Les gens sont très malades, il y a de nombreux morts et disparus. Les survivants partent pour l'Australie, où il dénonce les activités du Marquis.
Il sera arrêté, et condamné à 4 ans de prison.

Quelques années plus tard, les Allemands avaient pris le contrôle sur l'île. Ils se sont installés au nord de l'île, où la terre est fertile, et paradisiaque.
Le mystère réside dans le fait que durant la période de colonisation, personne ne songea à faire le tour de l'île.

Savary, Thierry

Interview d'Elmer Food Beat

Interview du groupe Elmer Food Beat.

Enregistrée lors de leur passage à la patinoire Saint-Léonard de Fribourg le 25.05.1991.

Interview entrecoupée d'extraits musicaux du groupe.

La vulgarité
On aime pas les mots crus. On chante de la gaudriole et des choses pas très sérieux mais il n'y a pas de mots vulgaires dedans. Provocation des machos, deuxième degrés.
Tradition française suivie mais sans s'en rendre compte, Rabelais, Pierre Perret. (extrait musical du ZIZI de Pierre Perret)
Beaucoup de gens en France ont écrit sur l'amour ou le sexe, mais ce n'était pas délibéré de suivre cette tradition française. Mais se distancie car ne se considère pas dans la gaudriole, un peu plus suggéré.
Les membres du groupe ne sont pas tous d'accord.

Les chanson "le plastique" et "Daniela"
Parle de leur titre "le plastique c'est fantastique". Un chanson délire, mais pas pour promouvoir quoi que ce soit. On eu une proposition d'une grosse boite de publicité pour faire un chanson de prévention contre l'alcool au volant. Ce n'est pas du tout ce qu'ils veulent faire, montre bine le décalage entre ce qu'ils veulent et ce que les gens perçoivent.
Parlent de leur titre "Daniela". Daniela n'existe pas réellement, mais existe pour beaucoup de gens, fantasme masculin. Il faut que ce soit sain.

Le groupe
Pas de chef dans le groupe, il y a des échanges. Se connaissent bien, communiquent. Se fait très naturellement.
Ont peu de vie privée, mais en ont une entre les membres du groupe car arrivent à s'isoler durant les tournées, mais c'est assez compliqué. Peu de vie privée avec leur famille.
Se voient même en dehors des tournées, sont pratiquement toujours ensemble.
Ont pu prendre des amis en tant que techniciens, donc ont encore élargi le groupe, sont pas 5 membres du groupe musiciens mais 12.
Permet d'atténuer les tensions car pas obligé de se croiser, évite les problèmes

Les femmes
Sont bien perçus par les femmes, ont de bons rapports avec les femmes. La plupart comprennent ce qu'ils veulent dire, que leur textes sont pour rire. L'attirance physique fait que se sent plus proche.
Leur réaction lorsque des femmes sont venues seins nus après l'un de leur concert pour se faire signer des autographes.
Pas assez de femme en politique, comme dans les autres domaines. Les femmes sont leur moteur. Aucun problème avec leur mères noi leurs copines.

Savary, Thierry

Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

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