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Savary, Thierry
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Interview de Schascle

Interview de par Thierry Savary.

Enregistrée lors du Montreux Jazz Festival 1991.

Schascle sort tout juste du concert, elle est très impressionnée et encoure sous le coup de l'émotion d'avoir pu jouer avec de si grands musiciens.
Son parcours: aime la musique et en fait depuis petite. Elle vient de sortir un album a LA
Même si sa musique est teintée "black music", elle n'est pas vraiment influencée par des musiciens afro-américains, et n'arrive pas à explique son style.
Normalement s'évade lors qu'elle chante et qu'elle est sur scène, mais là elle était très stressée.
L'art, la musique sont très puissants, arrivent à l'émouvoir beaucoup, elle s'évade. C'est l'expression de l'esprit.
Va peut-être faire d'autres choses, car la musique est universelle, et elle va voyager et espère absorber des autres cultures.
Elle apprécie le fait d'être libre avec sa maison de disque et de pouvoir rester elle-même. Elle est très contente de ce qui lui arrive.
Elle est le plus heureuse sur scène, car en studio il y a plus de pensées, plus réfléchi, sur scène c'est plus expressif, il y a l'énergie, les vibrations de la scène.
Ne cherche pas la perfection, l'important est plus l'expression que la recherche de la perfection. Elle a besoin d’être touchée par la musique, que ce soir vrai et pas parfait. C’est pour ça qu'elle n'aime pas la musique électronique, par machine.
Elle est très spirituelle, mais pas religieuse. C'est une universaliste, car elle croit que tout est lié, avec une même force. Elle aime se laisser porter, et du coup ça marche car elle fait ce qu'elle a envie de faire et ce qui l'a rend heureuse.
Pour ce premier album, elle ne changerait rien, dans sa vie entière elle ne changerait rien, elle est très heureuse maintenant, et elle va continuer à explorer et évoluer.
3 vœux: elle n'y touche pas, elle veut juste continuer à faire ce qu'elle fait et grandir spirituellement et intellectuellement. N'a pas de vœux car elle vit ses vœux tous les jours, elle veut juste vivre sa vie, s'aimer, donner aux autres, la nature. Elle ferait le rêve que les gens s'intéressent à la planète.

Savary, Thierry

La Tasmanie

Magazine d'Alain Bougard consacré à la Tasmanie.

Thierry Savary parle de la Tasmanie, à partir d'un livre dont il lit des extraits du compte de Beauvoir.
Alain Bougard complète. Il explique que la terre a été découverte par Tasman.
C'est une région qui a été longtemps ignorée. Tout le monde était persuadé qu'il s'agissait de la pointe sud de l'Australie. On ne se rendait pas encore compte que c'était une île.

Thierry Savary poursuit la lecture. Le livre décrit les paysages de la Tasmanie.
Alain Bougard complète en disant que le climat de la Tasmanie est plutôt tempéré, et que la végétation y est bien présente.
Mais au sud-ouest, la Tasmanie devient une jungle de montagne, humide, où très peu de gens se sont installés.
Il parle des communautés qui ont vécues en Tasmanie.
Il parle notamment des aborigènes, qui ont été entièrement décimés.

00:08:00
Thierry Savary poursuit la lecture de son récit de voyage.
Alain Bougard parle de Launceston.
Il parle aussi de Hobart, qui surprend par son calme.
Il parle de la population.

00:12:30
Alain Bougard explique que les Français se sont beaucoup investis en Australie au XIXème siècle, au point de presque la coloniser.

Savary, Thierry

L'île des vents

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'île des vents.

Alain Bougard raconte un compte de la littérature bretonne.
C'est une histoire qui raconte comment sont nés les vents.

Alain Bougard raconte le compte de l'île des vents.

Savary, Thierry

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview d'Amar Sundy

Interview d'Amar Sundy, chanteur et guitariste de blues, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Amar Sundy vient d'une lignée de Touaregs. Il en a conservé l'esprit nomade, et l'envie de découvertes.
Il vient de sortir un album, Paris-Chicago, qui reflète ce qu'il vit.
Il a découvert le blues au Hoggar, en Algérie, grâce à la guitare.
Il évoque les origines du blues, ses origines africaines.

00:02:15
Il parle de la musique actuelle. L'évolution de la musique revient vers une musique traditionnelle après un détour aux musiques électroniques. Actuellement le blues subit des influences différentes, d'autres origines à son exemple lui qui vient du Hoggar.
La comparaison du blues et du reggae. Les deux installent une dimension et un climat.

00:03:43
Il parle de son passage dans le métro. Il y a découvert un monde génial, qu'il voit comme une étape nécessaire pour accéder aux clubs parisiens. Il y est resté 1 an et demi.
La différence entre le métro et la scène, c'est le contact. Dans le métro on est seul et on se donne au maximum. Sur scène c'est différent. Le point commun c'est de faire passer quelque chose. C'est une évolution. Différence matérielle mais la même source.

00:05:30
Son départ pour Chicago.
Il a eu besoin d'aller à la source. Il a été invité par Jimmy Johnson. Mais avant il a du faire ses preuves. La scène blues en France n’est pas vraiment existante, mais la scène aux USA, le Chicago blues est très ouvert, formidable mais difficile à pénétrer.
Parle de son expérience avec Memphis Slim. Il a pu jouer un jour avec lui, et durant le concert, Memphis Slim a tout arrêté, et a demandé au public de donner un dollar sous peine d'arrêter le concert car sa partie était trop bin jouée.
Il raconte aussi une anecdote avec Albert King, leur rencontre dans les loges après un concert, après quoi ils ont collaboré ensemble.

00:09:12
Il parle de son album, de la manière dont il a été fait. Il n'a rien prémédité. Il voulait faire quelque chose de nouveau, de "frais".
Une sorte de challenge de chanter en français, mais il voulait être soi-même et a donc décidé de chanter en français plutôt qu'en anglais. Il a fait le disque en 25 jours, ce qui est rapide, car il a travaillé avec de grands professionnels et en live.

00:13:12
Sa carrière se divise en 3 parties: le Hoggar, Chicago et Paris. Il s'appelle Amar Sundy suite à une rencontre avec un cambodgien, Sundy Sun, qui lui a tout appris du blues. Ils se sont rencontrés dans le métro et s'étaient promis de faire un groupe appelé Amar Sundy. Sundy est mort mais il a décidé de continuer en sa mémoire.

00:14:10
Parle de la liberté du musicien.
Il ne fait pas de concession pour faire sa musique. Il ne fait pas du commercial car il ne sait s'exprimer que d'une manière et est en paix avec lui.
Il parle de sa vision d'être musicien. Il faut d'abord être un être humain, le plus important c'est la vie. Il fait de la musique inspirée, il a besoin d'expérience pour faire un album. Va donc faire le prochain probablement dans longtemps. Il va rester nomade toute sa vie. Et espère rester lui-même.

Savary, Thierry

Interview d'Alex Bugnon

Interview du pianiste jazz suisse Alex Bugnon par Thierry Savary.

Depuis le dernier festival de Montreux il y a deux ans, il a fait une tournée aux USA et en Amérique latine. Il a sorti un disque il y a trois mois. Il a déjà fait une tournée, et repart dès son retour aux USA. C'est très intéressant mais toujours un peu la même chose.
Il aimerait faire une tournée en Europe avec d'autres musiciens jazz, un "all star band" avec notamment Victor Bailey, Omar Hakim, Najee,...

00:01:53
Pour le dernier album, il a travaillé avec des gens très connus. Il est allé au Berklee College of Music avec certains comme Victor Bailey, et il pense que ce serait facile avec des gens de sa génération, mais ce serait peut-être plus dur de jouer avec des gens d'autres générations.
Il y a un esprit de collaboration aux USA, même s'il y a un esprit de compétition mais plutôt amusant.

00:03:00
Sa musique est très acceptée, plus épanouie aux USA. Ce serait possible de le faire aussi en Suisse mais plus difficile. Comme c'est de la musique instrumentale, peut-être plus dur ici. Aux USA, c'est beaucoup plus accepté, il y a de plus en plus d'ouverture pour ce genre de musique.
Les gens ont besoin d'une musique instrumentale, il n'y a pas de paroles, juste des sons, c'est plus facile. Il faut moins de concentration. Le gout des gens change, ils en ont un peu marre d'écouter toujours de la variété.

00:05:37
Lors de la composition d'un album, il ne vise pas un certain marché mais simplement ce qu'il a toujours eu envie de faire, et il se trouve que ça marche.
On utilise la musique instrumentale dans des magazines, des publicités etc. Il aime plutôt ça car il a décidé de vivre de la musique, ça fait des royalties et c'est très bien.
Il ne pense pas à des images quand il compose, que la musique.

00:07:10
La conception du nouvel album a été très vite une fois que le changement de maison de disque a été fait. Le changement a pris beaucoup de temps, à cause de la paperasse. Après ça a été très vite, il travaille très bien sous pression. Il a fini le disque en un mois. Il a choisi de très grands musiciens pour cet album, comme Victor Bailey et Buddy Williams, les meilleurs musiciens de rythmique selon lui. Il voulait un disque bien fait, et vite fait. Il est revenu à des instruments acoustiques, la batterie et le piano. Il voulait être l'un des premier dans ce genre de musique à revenir aux instruments acoustiques.

00:10:19
La comparaison avec Joe Sample c'est un compliment. Il est à la tête depuis 40 ans, toujours très gentil, il lui est arrivé plein de misères mais il revient toujours et sort des choses incroyables.
Il y un grand respect pour les musiciens de cette trempe, il apprend beaucoup avec eux. Il préfère écouter des gens de cette génération plutôt que de la sienne. Il y a une relève en jazz acoustique, mais pas en termes de personnalités.

00:12:52
Il est toujours épaté par des gens, mais toujours des gens de deux ou trois générations en arrière. Il aime aller écouter ces gens pendant qu'on en a encore l'occasion car ils ne seront bientôt plus là.
A NY c'est impossible de tout faire, il y a trop d'offre de concerts. Il faudrait aller tous les jours. Il n'est pas souvent chez lui, il aime profiter d'être chez lui quand c'est le cas.

00:14:25
Les vocaux qui figurent sur le disque sont construits autour du piano, comme toutes les autres lignes musicales. Il faut que les voix ne soient pas trop agressives. Il travaille toujours avec le même chanteur pour poser les voix.

00:16:45
Il se sent plus Newyorkais qu'Européen, mais il revient de plus en plus souvent en Suisse. Il va peut-être redevenir moitié moitié.

00:17:25
Il pense pouvoir donner des impressions aux gens avec sa musique mais il aimerait mieux choquer les gens par la manière dont il joue et compose. Il trouve délicat de faire passer des messages, à moins que ce soit pour une grande cause.

00:18:30
En Amérique Latine ils aiment beaucoup ce qui vient des USA et ce qu'il fait. Ils aiment découvrir. C'est extraordinaire.

00:19:50
Il a fait quelques musiques de films, mais il n'a pas encore écrit de musique pour un film. Ce sont des chansons qui ont été choisies mais pas composées pour l'occasion, Il aimerait en faire, il va aller prendre des cours pour cela à NYU.

00:20:45
Il a le projet de faire un clip. Il en avait déjà fait pour son premier album, il va faire un clip dès qu'il rentre aux USA.

00:21:15
Il travaille peu avec d'autres musiciens car il est tellement pris par sa propre carrière. Il aimerait bien pouvoir jouer avec d'autres, et c'est difficile pour les gens de l'appeler. Mais il aimerait plutôt se lancer dans la production, faire moins de tournées et produire plus.

00:22:15
La scène c'est ce qu'il y a de mieux, là qu'on voit si quelqu'un est vraiment bien ou pas, car dans les studios il y a tellement de moyen que n'importe qui peut faire un disque.

00:23:00
Rien n'est jamais gagné, il faut toujours attaquer, faire de la promotion. Dès qu'on ralenti quelqu'un d'autre prend sa place. Il faut toujours être frais et original.

00:23:52. Il est très content de la manière dont les choses se déroulent, et il sent que c'est sur le point de devenir très sérieux. Il veut juste faire de la musique.

Savary, Thierry

Interview de Quartier Interdit

Interview de Gabriel et de Valérie (manager) du groupe de rock lausannois Quartier Interdit par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur participation au festival de rock du 700e "Rock 700" en mai 1991.

Histoire du groupe. Ils ont débuté en 84 en trio, Emmanuel, José et Gabriel. Arrivée de Pascal le second guitariste en 1989. Le groupe fait du rock en 4 couleurs et en deux langues. Ils n'aiment pas être comparé, ils essaient de définir un environnement autour de leur musique et ils essaient d'éviter les étiquettes.
Depuis deux ans, ils sont sur une pente ascendante, un nouveau départ avec Pascal.

00:01:20
Ils ont sorti un CD 5 titres, qui leur a permis de pouvoir dialoguer avec des maisons de disques, C'est une sorte de carte de visite. Il a été autofinancé en bonne partie et subventionné par les instances culturelles vaudoises.

00:02:12
Ils ont surtout cherché à être distribués. Ils vont être d'abord distribués dans les supermarchés. C'est un nouveau créneau, le départ du dialogue avec les maisons de distribution.

00:02:42
Pour produire le disque suivant, ils vont négocier avec la maison de disque. Tout n'est pas encore défini et doit être négocié.
Groupe romand qui monte. Ils veulent avoir une présence culturelle ici, vendre ça, être sincères avec eux même et vivre pour la musique.
En Suisse romande un groupe peut être viable, ils en font la preuve.

00:03:55
Ils ne veulent pas faire de concessions, ils sont toujours en accord avec ce qu'ils font. Ils travaillent dans le milieu du rock et à partir de là on doit être d'accord de vivre dedans.

00:04:20
On ne fera pas le compromis de changer des choses pour une maison de disque ou pour plaire.
Ils jouent sous cette forme depuis 4 ans. Ils ont commencé en débutants et ont remarqué que ça marchait bien.
Pour réussir pour essayer de vivre dans la musique, il faut être sincère avec soi-même. C'est un mode de vie, Et on essaie de séduire les autres avec ça. Les questions de promotion et de diffusion sont annexes à tout cela.

00:06:00
Les textes sont assez tendres, ils font un rock assez positif car leur vie est comme ça.

00:06:25
Valérie, qui s'occupe des questions de promotions et relations publiques. Il faut quelqu'un d'extérieur au groupe pour cela. Elle s'occupe de l'image qu'ils donnent à l'extérieur. Elle leur donne son avis. Ils essaient de ne pas avoir de rapport de force. Elle a décidé de travailler avec eux à cause de leur objectif de promouvoir la culture rock suisse romande ici et hors des frontières.

00:07:50
Le but du groupe c'est de définir un message qui vient d'eux et d'aller l'exporter ailleurs, d'échanger.
Les spectacles ne sont pas travaillés à l'avance, c'est un esprit rock on y va de manière intuitive. Le public devient de plus en plus exigeant, il y a plusieurs aspects auxquels il faut faire attention.
Le secret pour un bon concert c'est la sincérité et l'énergie.

00:09:17
Pour cette année ils veulent promouvoir leur disque et la vidéo rattachée, et continuer dans leur démarche. Ils ont une bonne philosophie au sein du groupe, ils sont très solidaires, avec Valérie aussi.

Savary, Thierry

Interview de Jean-Jacques Goldman

Interview de Jean-Jacques Goldman par Thierry Savary et un autre journaliste.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album du trio Fredericks Goldman Jones.

Ils parlent du trio Fredericks Goldman Jones.
Le fait d'être 3 enlève un peu de pression et dilue les responsabilités.

Aime le mélange des voix, a déjà fait des duos.

Goldman qui compose tous les morceaux. Mais sur scène, Carole qui prend le plus de place. Dans les arrangements, Michael a beaucoup de place. Ils ont tous une vraie importance dans le groupe.
Deux guitaristes avec des styles différents, arrivent bien à collaborer.
Trio basé plus sur un respect professionnel que sur l'amitié. Des gens qui le fascinent sur le plan technique.

00:05:10
Rapports difficiles avec la presse. Goldman n'a jamais été très sensible aux articles de presse, ni élogieux ni assassins, car les critiques de la chanson ne sont pas des spécialistes. Il sait qu'il parle aux gens, il reçoit des courriers de son public et c'est plus important.

00:07:30
N'a jamais rêvé d'être artiste chanteur. Il a toujours aimé la musique mais ne s'est jamais imaginé sur scène.

00:08:20
N'a pas de fans hystériques, rien d'excessif. Plus un attachement aux chansons et à ce qu'il dit plutôt.

00:09:10
Dernier album semble un peu désenchanté. Il n'a jamais été un modèle de gaieté. "c'est l'album d'un type qui a 40 ans". Remarque que l'album est au passé, alors qu'à ses débuts parlaient plus au futur. Parle beaucoup d'amour dans cet album alors que ce n'est pas habituel pour lui. Album un peu plus introspectif.

00:11:15
Les choses qu'il ne faut pas faire quand on est musicien. Premièrement faire des choses pour connaître le succès. Changer de style musical ou de look, ça ne marche jamais, on perd son identité. Il ne faut pas calculer, il faut rester soit même et prendre du plaisir.

00:12:15
Evénements marquant cette année: fin de l'utopie communiste, chute du mur. Il vient d’une famille communiste, les idéaux humanistes de son père ont beaucoup marqué sa vie. Fin de cette utopie, mais qu'est-ce qui va remplacer cet espoir? L'année de cet événement colossal. Pour la suite ça pose les questions des nationalismes, mais ça existe déjà notamment en Angleterre. Il faut espérer q

00:14:30
Parle de la chanson Nuit. Quand compose un album, il y a une dizaine de chansons qu'on ne va pas conserver et soudain il y a une chanson qui se démarque. C'est le cas de Nuit, chanson qui ouvre le concert et avec laquelle il se passe toujours quelque chose de particulier.

Savary, Thierry

Jean-François de La Pérouse

Magazine d'Alain Bougard consacré à Jean-François de La Pérouse et son grand amour.

Alain Bougard rappelle qui était La Pérouse, un grand navigateur français.
Il décrit sa vie, rapidement. Il a navigué pendant 14 ans.
Ul décrit son physique.
En 1772 il rencontre Eléonore Boudrou. Alain Bougard va s'intéresser à l'histoire d'amour de La Pérouse.

Eléonore a 15 ans, et vient d'une famille pauvre de Port-Bourbon (Port Louis), à l'Ile de France.
La Pérouse et Eléonore tombent amoureux. La Pérouse achète une maison à l'Ile de France, où ils s'écrivent leur amour.
Mais la famille de La Pérouse refuse son mariage avec Eléonore. La Pérouse quitte l'Ile de France en promettant à Eléonore qu'il l'épouserait si elle venait en France.
Le père d'Eléonore envoie sa fille en France. Mais La Pérouse part régulièrement en mission, et les pressions de sa famille l'ont fait changer d'avis. Il va même se fiancer avec une autre femme.
Eléonore qui patientait sur La Pérouse dans un couvent parisien depuis 11 ans décida de prononcer des vœux perpétuels au couvent lorsqu'elle l'apprit.
La Pérouse fut pris de remord et lui offrit la moitié de sa fortune. Eléonore refusa. La Pérouse parti au couvent, et fini par épouser Eléonore.
Alain Bougard explique la disparition de La Pérouse. Personne ne sait ce qui est arrivé à Eléonore ensuite.

Savary, Thierry

L'île de Pâques

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'île de Pâques.

Alain Bougard commence son récit en 1722 à l'est de la Polynésie, l'endroit le plus orientale de l'archipel qui couvre tout le pacifique.
Le navigateur qui la découvre, Jakob Roggeveen, arrive à Pâques, et lui donne ce nom.
Les statues qu’ils découvrent sont pleines de mystères. L'île est inconnue jusqu'alors des Européens.

Alain Bougard rappelle que l'on cherche un énorme continent austral au 18ème siècle.
Il explique comment les navigateurs ont découvert l'île de Pâques. Ils pensaient avoir découvert le continent austral, que Davis avait décrit.
L'île est habitée, et les hommes de Roggeveen vont à leur rencontre, explorent les lieux et se rendent compte que ce n'est pas l'île de Davis.
Alain Bougard rappelle que les explorateurs hollandais voulaient avant tout faire du commerce avec leurs voyages.
Mais suite à un malentendu, les marins tirent sur les habitants de l'île. Pour arranger les choses, Jakob Roggeveen fait des cadeaux aux habitants de l'île. Des échanges commencent rapidement.
Les Hollandais assistent ensuite à des cérémonies que les habitants font devant les statues.

Après les Hollandais, des Français, des Espagnols, Cook ou La Pérouse y mettront les pieds. Puis au 19ème siècle, le peuple pascuan est soumis à l'esclavage et la civilisation disparait.

Savary, Thierry

Port-Breton, l'impossible colonie du Marquis de Rays

Magazine d'Alain Bougard consacré à Port-Breton, l'impossible colonie du Marquis de Rays.

Alain Bougard introduit le sujet en disant que beaucoup ont déjà rêvé d'être roi d'un domaine, en particulier une île.

Il raconte l'histoire du Marquis de Rays, qui s'ennuyait dans son château de Bretagne. Il entend parler un jour d'une île en Papouasie. Il se met à rêver d'une colonisation et de la mise en place d'une société idéale pour lui, la Colonie Libre de la Nouvelle France. Il n'a jamais vu l'île.
Il commence à vendre des parts sur l'île à des futurs colons, qui finissent par partir pour l'île en 1879.
Le voyage se passe dans des conditions très difficiles. En arrivant sur place, on se rend compte que la colonisation n'existe pas, et que personne n'a jamais mis les pieds sur cette île. On réalise qu'elle n'a rien de paradisiaque, et que rien ne peut pousser sur cette île.
L'un des responsables parti en Australie sous prétexte d'aller demander d'arrêter l'opération et de l'aide. Mais en réalité, il demanda des instructions et de l'argent.
Un deuxième bateau parti alors. A son arrivé, il n'y avait plus personne sur l'île.
Malgré les avertissements, le Marquis de Rays lança une troisième opération.

Sur le contient, on pensait que la colonie était merveilleuse, que la ville de Port Breton était en plein développement. Le prix des terrains gonflaient.
Le Marquis prépara alors une quatrième opération. Lorsque ce bateau arriva et constata que la colonie n'existait pas et que l'île était tout sauf paradisiaque, le dernier navire tente de s'enfuir mais il est saisit. Les gens sont très malades, il y a de nombreux morts et disparus. Les survivants partent pour l'Australie, où il dénonce les activités du Marquis.
Il sera arrêté, et condamné à 4 ans de prison.

Quelques années plus tard, les Allemands avaient pris le contrôle sur l'île. Ils se sont installés au nord de l'île, où la terre est fertile, et paradisiaque.
Le mystère réside dans le fait que durant la période de colonisation, personne ne songea à faire le tour de l'île.

Savary, Thierry

Interview d'Elmer Food Beat

Interview du groupe Elmer Food Beat.

Enregistrée lors de leur passage à la patinoire Saint-Léonard de Fribourg le 25.05.1991.

Interview entrecoupée d'extraits musicaux du groupe.

La vulgarité
On aime pas les mots crus. On chante de la gaudriole et des choses pas très sérieux mais il n'y a pas de mots vulgaires dedans. Provocation des machos, deuxième degrés.
Tradition française suivie mais sans s'en rendre compte, Rabelais, Pierre Perret. (extrait musical du ZIZI de Pierre Perret)
Beaucoup de gens en France ont écrit sur l'amour ou le sexe, mais ce n'était pas délibéré de suivre cette tradition française. Mais se distancie car ne se considère pas dans la gaudriole, un peu plus suggéré.
Les membres du groupe ne sont pas tous d'accord.

Les chanson "le plastique" et "Daniela"
Parle de leur titre "le plastique c'est fantastique". Un chanson délire, mais pas pour promouvoir quoi que ce soit. On eu une proposition d'une grosse boite de publicité pour faire un chanson de prévention contre l'alcool au volant. Ce n'est pas du tout ce qu'ils veulent faire, montre bine le décalage entre ce qu'ils veulent et ce que les gens perçoivent.
Parlent de leur titre "Daniela". Daniela n'existe pas réellement, mais existe pour beaucoup de gens, fantasme masculin. Il faut que ce soit sain.

Le groupe
Pas de chef dans le groupe, il y a des échanges. Se connaissent bien, communiquent. Se fait très naturellement.
Ont peu de vie privée, mais en ont une entre les membres du groupe car arrivent à s'isoler durant les tournées, mais c'est assez compliqué. Peu de vie privée avec leur famille.
Se voient même en dehors des tournées, sont pratiquement toujours ensemble.
Ont pu prendre des amis en tant que techniciens, donc ont encore élargi le groupe, sont pas 5 membres du groupe musiciens mais 12.
Permet d'atténuer les tensions car pas obligé de se croiser, évite les problèmes

Les femmes
Sont bien perçus par les femmes, ont de bons rapports avec les femmes. La plupart comprennent ce qu'ils veulent dire, que leur textes sont pour rire. L'attirance physique fait que se sent plus proche.
Leur réaction lorsque des femmes sont venues seins nus après l'un de leur concert pour se faire signer des autographes.
Pas assez de femme en politique, comme dans les autres domaines. Les femmes sont leur moteur. Aucun problème avec leur mères noi leurs copines.

Savary, Thierry

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