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Savary, Thierry
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Interview de Michael Bolton

Interview du chanteur américain Michael Bolton par Thierry Savary et d'autres journalistes.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Timeless (the Classics)".

Michael Bolton explique comment il a fait la sélection pour les chansons de cet album de classiques. Il explique qu'il avait un choix de plus de 50 chansons et il a dû en choisir 10. C'est difficile de décider. S'il avait eu plus de temps il aurait probablement choisi d'autres chansons. Il fera peut-être un album avec les chansons qu'il n'a pas choisies pour cet album.

00:01:50
Il explique qu'il ne croit pas au hasard, et qu'il y a des chansons qui s’imposent à lui. Il raconte une anecdote sur comment il a commencé à interpréter "Dock of the Bay" de Steeve Cropper et Otis Redding, lors de jams dans un club. Il a senti que la chanson était faite pour lui. Il faut garder l'essence de la chanson pour faire un classique. C'est un classique car il résiste au temps.

00:04:30
Il parle de sa chanson "Sittin on dock of the bay", car c'est la chanson qui a mené sa carrière à un autre niveau. Il a l'habitude d'intégrer un classique dans chacun de ces albums. Il a fait aussi "Georgia" de Ray Charles qui lui a valu une nomination aux Grammy. Il explique qu'il a toujours été influencé par la soul, ce sont ces racines. Il parle aussi de sa reprise de "When a man loves a woman" qui a été un tube que personne n'attendait.

00:07:25
Il explique qu'il a un respect pour la composition de ces standards, car il est lui-même compositeur. Il comprend les éléments qui en font un classique. Il a des influences hard-rock, mais aussi des Beatles et il essaie d'amener ces influences dans ce qu'il fait. Quand il reprend des classiques, il essaie d'apporter de la sensibilité, et de retrouver ce que les gens aimaient quand ils sont sortis tout en adaptant aux gouts d'aujourd'hui.

00:09:45
Il parle de la chanson "Yesterday". Il a été beaucoup critiqué car c'est une chanson qui a été reprises énormément. C'est une belle chanson. Il adore la chanter.

00:11:10
Il ne veut pas paraître présomptueux, mais il pense peut-être avoir écrit un classique lui-même avec "How am I supposed to live without you". Elle a été diffusée plus de 2 millions de fois sur les radios aux USA. Il espère que cette chanson sera reprise de nombreuses fois autour du monde. Il parle d'un artiste suisse, Steve Thompson qui a repris ses chansons. Il trouve que c'est une bonne sensation.

00:14:15
Il aimerait qu'on se souvienne de lui comme un compositeur, c'est une récompense profonde, plus personnelle. Il y a un côté éternel. Le chanteur est l'interprète de la création. Mais créer est la plus belle chose qui soit donnée.

00:15:45
Journaliste: dans combien de temps quelqu'un fera un album de reprises de vos chansons?
Il rit. Il doit faire encore d'autres tubes. Sans hits un album est mort aujourd'hui. Il n'y a rien d'embarrassant au fait d'écrire des tubes. Il pense qu'il se doit d'offrir aux gens qui achètent son CD d'autres chansons qu'ils aiment et pas seulement le single. Il aimerait que les gens découvrent d'autres chansons. Il pense avoir une sorte de radar qui lui permet de savoir quand il tient une bonne mélodie ou une bonne phrase pour une chanson. C'est un instinct qu'il faut savoir écouter. Il faut l'utiliser dans tous les aspects de sa vie et de sa carrière.
Une fois que tu as cet instinct, personne ne t'embête, la maison de disques lui fait confiance.

00:22:55
Il parle de son engagement auprès des enfants battus et défavorisés. Il raconte une histoire avec une petite fille à l'hôpital, maltraitée, qui voulait son album. Elle s'est suicidée et cela l'a bouleversé, il n'oubliera jamais ce sentiment d'impuissance. Il a regardé les statistiques sur les abus d'enfants et il a été choqué. Depuis il contribue pour financer des recherches pour différentes maladies, il s'occupe des enfants battus. Il aimerait faire plus préventivement. Il fait tout cela dans son temps libre. Il espère pouvoir travailler avec un lobby à Washington une fois Clinton au pouvoir, notamment avec Oprah Winfrey.

Savary, Thierry

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

Interview de Taj Mahal

Interview de Taj Mahal, musicien blues américain, par Thierry Savary, journaliste.
Réalisée durant l'été 1991, ou lors du passage de Taj Mahal à Fri-Son en octobre 1991.

Parle de son gout pour le voyage, de ce qu'il aime en Suisse, de ses activités de producteur, de son choix de travaille avec un petit label plutôt qu'un major. , de sa collaboration avec d'autres personnes pour l'écriture des textes de cet album et du fait qu'il écrive pour d'autres.
Taj Mahal explique comment il a appris à jouer du piano, de la guitare et du banjo.
Puis ils parlent de ce que représente la musique pour lui.
Du fait qu'il viennent d'une île, et que cela le rend plus indépendant.
Taj Mahal parle ensuite de l'évolution de la musique, du blues, de l'importance de la communication qui s'oublie souvent dans la musique pop et rock.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas

Interview de Caroline du groupe Les Maracas, par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'un passage du groupe à Lausanne.

Explique qui sont Les Maracas, qui sont les 5 membres, comment s'est formé le groupe originaire de Montpellier. Caroline raconte comment s'est fait le passage vers le professionnalisme, comment fonctionne la dynamique du groupe. L'interview aborde aussi les influences musicales du groupe et leur processus de composition. Caroline raconte aussi comment se prennent les décisions au sein du groupe, et on évoque aussi le succès grandissant des Maracas.

Savary, Thierry

Interview de David Sanborn

Interview en anglais de David Sanborn, saxophoniste américain, par Thierry Savary.
Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz Festival en 1991.

David Sanborn évoque le fait qu'il aime beaucoup de Montreux Jazz festival. Il parle aussi de son nouvel album, qui n'est pas vraiment jazz mais plutôt groove. David Sanborn pale de sa manière de composer, puis de sa perception du saxophone. Quand on lui dit qu'il est considéré comme un des plus grand joueurs de saxophone, il n'est pas du tout d'accord et cite de nombreux autres musiciens.

Savary, Thierry

Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Flying Pickets

Interview en français et en anglais de Flying Pickets par Thierry Savary.

Enregistrée en festival (un autre concert en fond sonore)

Parle de leur amour de la scène, de la différence entre enregistrer en studio et se produire en direct. Comme ils se produisent sans instrument et sans micro ils peuvent se produire n'importe où.
Dernier album qui reprend d'autres artistes, les qules ont déjà rentcontrés, lesquels ont envie de rencontrer. C'et toujours flatteur pour un artiste d'être repris pas quelqu'un d'autre. Le groupse s'est formé car les membres aimaient se chanter leur chansons préférées, mais aucun ne jouait d'un instrument, et peu à peu ils sont devenu un groupe, et sont assez uniques car il existent peu de groupe a cappella. Parlent de leurs influences musicales, beaucoup d'influences anglaises, et de plus en plus américaines.

Savary, Thierry

Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Tori Amos

Interview de la chanteuse américaine Tori Amos par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Tori Amos parle du fait de jouer au Montreux Jazz. Elle est très surprise et très honorée.

00:00:42
Elle joue au piano depuis son enfance, avant même de savoir marcher.
Elle ne vient pas d'une famille de musiciens, mais elle a grandi entourée des disques de sa mère. Elle rejouait au piano tout ce qu'elle entendait. Elle ensuite allée au conservatoire de ses 5 à ses 11 ans. Elle commencé dans les clubs à 13 ans.

00:02:20
Tori Amos ne pense pas que les études soient importantes, sauf si on pense pourvoir en retirer quelque chose. Elle pense apprendre en écoutant. Elle est très fan de Jimmy Hendrix. On peut étudier mais pourquoi faire la musique des autres alors qu'on peut faire la sienne

00:03:30
Elle a joué avec un groupe, mais ça n'a pas vraiment marché. Et quand elle était mal psychologiquement elle s'est remise au piano voix. Ce ne serait pas utile pour elle de jouer dans un groupe.
Elle pense que c'est super ce qu'on peut faire avec les programmes et les technologies mais ce n'est pas pour elle. Le piano est son instrument.

00:05:25
Elle ne pense pas trop au futur, elle préfère être dans le présent car il se passe tellement de choses. Elle essaie de plutôt vivre chaque jour, finir son album et se concentrer là-dessus

00:06:10
Elle est toujours nerveuse avant de jouer mais elle est plus excitée que nerveuse. Elle aime plus jouer que ce qu'elle est nerveuse.

00:06:45
3 vœux: que tout le monde voie le film "La petite sirène" qui est son film préféré, que tout le monde passe une merveilleuse nuit d'amour et que la terre continue d'exister.

Savary, Thierry

Interview de Toto

Interview de Jeff Porcaro, batteur du groupe de rock américain Toto par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Jeff Porcaro parle du fait de jouer au Montreux Jazz, que c'est comme un rêve de jouer ici et qu'il est très content. Le dernier rêve pour un musicien de venir jouer ici.

00:00:33
Il parle de la naissance du groupe. Ils ne sont pas des musiciens de studio, au contraire, ils se connaissent et jouent ensemble depuis qu'ils ont 13 ans, à l'école déjà. Musicien de studio n'était pas un job pour faire de l'argent. Ils ont été appelés par des musiciens comme Tommy Bolin, Steely Dan pour jouer sur leurs albums. Ils étaient surtout pris parce qu'ils n'étaient pas des musiciens de studio.

00:01:25
Il aime jouer parfois sur scène, parfois en studio. Parfois jouer en studio c'est jouer sur scène. La personnalité ne change pas entre les deux.
La musique c'est une manière de vivre amusante même s’il faut payer un peu pour ça. Il est toujours contente de travailler pour des groupes ou chanteurs dont il aime la musique. Il est très reconnaissant de pouvoir jouer aujourd'hui encore.

00:02:13
Il aimerait pouvoir aller au Brésil pendant le carnaval, jouer de la cloche dans la rue avec tout le monde. Il aime toutes les sortes de musique.

00:02:50
Les études ne sont pas vraiment utiles pour la musique car on perd un peu la connaissance de la musique des rues. A l'école on devient trop technique et on oublie le langage du cœur ou de l'âme.

00:03:51
Ses conseils pour devenir musiciens sont d'écouter et de jouer autant de musique que possible, de jouer avec d'autre gens. Ne pas jouer pour devenir une star, car ça ne marche pas. Il faut aimer la musique et jouer. C'est principalement dû à la chance, être au bon endroit au bon moment. Il faut jouer et peut-être que quelqu'un entendra.

00:05:00
Il aimerait bien produire de jeunes talents, de n'importe quel style musical.

00:05:30
3 vœux: ils sont un peu répétitifs: la paix dans le monde, plus de faim et plus de souffrance. Et aussi revenir au jardin d'Eden, avant la pomme (il rit).

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

Interview de L'Affaire Louis Trio

Interview de Karl Niagara, guitariste, et de Bronco Junior, claviériste du groupe L'Affaire Louis Trio par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

C'est la première fois qu'ils viennent à Paléo, ils trouvent l'ambiance sympa.
D'habitude, ils tournent avec beaucoup de décors et beaucoup de musiciens. Ils vont jouer à 10 et avec les 2/3 du décor. Ils n'ont pas eu besoin de changer beaucoup pour les festivals.

00:01:30
Ont toujours été nombreux sur scène, mais le trio c'est la composition. Les musiciens sont les même sur scène et sur album.

00:02:00
Ont commencé en faisant simultanément des concerts et du studio. Ils ont cherché un maximum de dates et ont eu la chance de trouver un studio qui débutait et qui était prêt à faire des nouveautés.

00:03:10
Les trois de base n'ont jamais vraiment étudié la musique, ils ont pris quelques cours, mais sont surtout des autodidactes. Ils ont très vite eu envie de jouer et d'écrire des chansons. Ils ne savent pas vraiment lire la musique.

00:04:05
Ont toujours fait de la musique pour le fun, mais ils ont quand même toujours eu envie d'arriver à quelque chose, de faire des albums, de jouer avec les gens qui les intéressaient. Même si ce n'était pas facile, ils y sont arrivés.
La scène rock lyonnaise était très développée avant leur arrivée. Mais maintenant un peu morte. Plutôt un avantage de travailler à Lyon plutôt qu'à Paris.

00:05:45
Lors de la sortie d'un album, il y beaucoup à faire, ils passent beaucoup de temps à Paris. Mais le reste du temps peuvent rester à Lyon, pour travailler, composer. Ils tiennent à tout faire tous seuls donc ça prend beaucoup de temps. Ils travaillent assez lentement. Chez Barclay ils sont contents car ils ont toujours eu beaucoup de liberté, ils sont libres artistiquement.

00:07:25
Le dernier album a été enregistré plus live, dans un esprit de scène. Ont beaucoup répété avant d'aller en studio. Grace à cette préparation ont pu se permettre de jouer l'album en live en studio. Ils avaient envie de rendre cet album le plus vivant possible. Ils ont réussi à obtenir cette ambiance vivante.

00:09:15
Les textes sont toujours écrits par le chanteur tout seul. C'est lui qui donne cette identité BD au groupe. Mais cette image est arrivée très vite et a pris beaucoup de place, au début ce n’était pas facile. On un goût de l'image, ils sont assez pointilleux sur les clips et les pochettes.

00:11:42
Est-ce qu'il y des chansons qui marchent mieux avec le public? Les gens réagissent beaucoup plus vite aux chansons qui sont sorties en 45 tours, qui sont un peu connues. Sinon, il y a quelques chansons dont ils sont sûrs qu’elles vont marcher sur scène, et c'est surtout dû au dernier album.
C'est très difficile de définir l'ordre dans lequel vont jouer les chansons, ça se fait souvent un peu au fur et à mesure. Ça change au fur et à mesure des tournées. Le problème c'est aussi les chansons calmes, car ça endort les gens.
C'est aussi un problème pour la création des albums.

00:14:50
Pour le futur: ont beaucoup tourné durant les derniers mois. A la rentrée en octobre vont refaire une tournée en France pour 2 mois. Vont sortir un nouveau 45 tours en octobre. Et entre temps ils travaillent de nouvelles chansons et vont enregistrer un album durant l'année.
Ils souhaitent que ça continue comme ça pour le futur.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas_2

Interview du groupe de rock français Les Maracas par Thierry Savary.

Les Maracas font un point sur leur actualité, les tournées de l'été. Ils n'aiment pas énormément les tournées même si rencontrent beaucoup de gens.
Le groupe se connait depuis 5 ans, les tournées ne changent pas la dynamique du groupe
00:02:30
Le changement de statut professionnel s'est fait très progressivement. Ont des rapports amicaux avec leur maison de disque, Squat, qui est un petit label. Mais maintenant ils voient comment marche le système.
00:04:20
S'ils devaient donner un conseil à des jeunes qui se lancent, qui cherche une maison de disques, ils diraient de soigner leur démo, d'aller le plus loin possible jusqu'à être satisfaits de leur travail puis après essayer de décrocher des rendez-vous. Les maisons de disques sont toujours à la recherche de nouveaux talents, surtout les majors.
00:06:28
Ce qui a changé depuis qu'ils sont musiciens professionnel. Anciens étudiants, l'activité intellectuelle leur manque. Tout ce qu'il y a autour du concert est routinier, on passe beaucoup de temps à attendre, sur la route.
00:08:48
Les volontés pour le deuxième album au niveau commercial. Ils aimeraient vendre plus d'albums que le premier. Mais ils vont plus réfléchir au contenu de l'album sans se concentrer sur le côté commercial. Ils travaillent en groupe, ils participent tous, même si c'est Laurent le chanteur qui écrit les textes.
00:10:00
Les événements marquants pour le groupe en 1991: l'arrivée d'un manager. Il a trouvé plein de dates. La rencontre avec leur ami anglais W.I.Z qui a réalisé un de leurs clips.
Les événements marquants en 1991 au niveau général: la guerre du Golfe pendant la promo du disque, un côté irréel.
00:12:05
Les fêtes de Noël approchent: ils sont contents de revoir leur famille.
00:12:45
Vœux pour l'année suivante: Voyager, visiter la Polynésie. Pas de nouvelle guerre.

Savary, Thierry

Interview de Geoffrey Oryema

Interview du chanteur ougandais de World Music Geoffrey Oryema et du guitariste uruguayen Pajaro Canzani, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

Jouer dans des festivals: Geoffrey Oryema aime moins jouer dans des festivals que dans des salles, l'acoustique est moins bonne et le public moins attentif. Il cherche une atmosphère un peu plus intimiste.

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Le concert donné le soir même était difficile car il ne s'entendait pas. Il a souffert pendant le concert, puis en sortant on souffle. Les problèmes de sons sont gênants, mais ça peut arriver. Quand il y a des problèmes de sons, on doit juste croire ce que les gens disent, c'est ce qui donne le courage de continuer. Il y a deux sortes d'avis, positif ou négatif, dans tous les cas cela pousse à continuer.

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Est-ce qu'il faut du courage pour être musicien: il faut du courage, de la patience, du talent et surtout de la chance. Il faut pouvoir rencontrer cette chance pour avoir du succès.

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Lui a rencontré cette chance en ce moment, il a des portes ouvertes maintenant qui étaient fermées avant. Sa rencontre avec Peter Gabriel, le concert à Wembley pour Mandela, la sortie d'un album, le clip, l'intérêt des médias, il y a beaucoup de choses positives, mais il faut faire attention.

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Tout ce qui arrive est positif. Avant cela il a galéré pendant 18-19 ans, donc il est prêt pour ce qui lui arrive.

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Il vivait à Paris, maintenant il vit en Normandie. A Paris il a rencontré des musiciens africains, mais aussi américains, sud-américains, français. Il voulait trouver un son, une identité musicale, c'est pour cela qu'il n'a pas fait un groupe, il avait peur que cela puisse casser ce qu'il avait en lui. Mais récemment il a rencontré Pajaro Canzani, un excellent musicien. Ce qu’ils font ensemble c'est beau à voir et écouter.

[Interview de Pajaro Canzani]
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Il a une manière de jouer plutôt dans un esprit latin, et avec G.O il change un peu pour la World Music. Il se sent proche de lui car ils viennent du tiers monde, ils ont une manière d'aborder la vie différente et ont la grande histoire en commun. Ils sont très fiers d'avoir réussi à se rencontrer un jour, car la nature l'a voulu, il y a une logique qui dépasse la logique individuelle. C'est une rencontre spéciale. Ils ont un bout de route à faire ensemble. Ils viennent d'un univers où il y a des connaissances ancestrales qui comptent autant que les connaissances logiques et pratiques.

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En ce moment ils travaillent sur un son et une identité qui collent parfaPièceent avec les ambitions de GO et la sienne. Ils sont très contents de ce qu'ils sont en train de préparer et de travailler ensemble.

Savary, Thierry

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