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Savary, Thierry
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Interview de Paul Carrack

Interview par téléphone du chanteur et compositeur anglais Paul Carrack par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Blue Views", en février 1996.

Thierry Savary lui demande si être musicien est une vocation.

Paul Carrack explique qu'il voulait aussi être footballeur professionnel. Il est toujours fan de foot.
Il explique qu'il a commencé la musique quand il était adolescent. Il a joué de la batterie dans un groupe. Quand il a fini l'école il était déjà dans un groupe semi-professionnel, et il a fait une tournée en Europe.
A l'époque, c'était plus difficile de faire une carrière, moins respectable.

Paul Carrack parle du fait qu'il a composé pour beaucoup de gens. Les gens connaissent les chansons, mais ils ne savent pas qui est Paul Carrack. Il ne met pas trop d'importance à cela, car il a eu de bonnes expériences avec beaucoup de grands musiciens. Mais il aimerait se faire une place dans sa carrière en solo, et se faire connaître en tant que Paul Carrack.

00:03:20
Il parle du fait de chanter. Il n'a jamais appris.

Paul Carrack parle de Mike + The Mechanics. Il avait un groupe qui ne marchait pas très bien. Il a eu l'opportunité de devenir chanteur dans Mike + The Mechanics. Ils ont eu beaucoup de succès, et leurs 4 albums en ont eu. Mais il ne s'y attendait pas.

00:05:00
Paul Carrack parle de l'organisation pour le groupe Mike + The Mechanics. Ils doivent souvent s'adapter à l'emploi du temps de Mike Rutherford qui joue avec Genesis. Mais cela ne lui pose pas de problème car cela lui laisse du temps pour sa musique.

00:06:15
Paul Carrack parle de son album. Il avait des chansons prêtes, mais il tournait avec le groupe Mike + The Mechanics. Il a mis du temps pour sortir l'album mais il pense que c'est une bonne chose car maintenant les gens sont plus prêt pour s musique que quelques années avant. Le fait d'être patient a été positif.

Paul Carrack parle de sa manière de composer. Il écrit des chansons très simples, basiques. Mais c'est sa manière de les interpréter qui les rends spéciale. Il utilise une structure et une mélodie simple pour faire sa musique.

Il explique qu'il est intéressé par ce qui se passe dans le monde. Mais dans sa musique, il est plus concentrer sur des sentiments, sur des expressions de lui-même.

00:09:00
Thierry Savary parle du fait qu'il parle plus de personnes, d'individus que du monde en général.
Paul Carrack explique que ce n'est pas son genre de parler du monde en musique.

00:09:30
Thierry Savary lui parle des artistes avec lesquels il a collaboré.
Paul Carrack explique qu'il a construit de grandes amitiés, par exemple avec Nick Lowe. Il parle aussi de Mickael McDonald, qui est quelque 'un de très modeste. Il pense qu'il a eu de la chance car il a travaillé avec des gens biens.

00:11:00
Thierry Savary souligne que les grands artistes sont souvent simples et modestes.
Paul Carrack pense que ce n’est pas toujours le cas. Il y a aussi des gens avec de gros égos qui vivent dans leur monde mais font de la musique très bonne.

Paul Carrack explique qu'enfant il chantait très bien. Quand il a commencé la musique, tous les groupes avaient un chateur, ce qui lui a laissé le temps d'apprendre à jouer des instruments. Il a commencé à chanter seulement avec Ace. Ils ont eu beaucoup de succès, c'est ce qui l'a poussé à chanter. Il pense avoir beaucoup progressé en tant que chanteur.

00:13:30
Thierry Savary lui demande s'il est heureux avec sa carrière.
Paul Carrack est très content. Il n'a jamais planifié sa carrière, il a toujours suivi les opportunités qui se présentaient. Il pensait quelques années auparavant qu'il ne serait qu'un compositeur. Le succès de Mike + The Mechanics lui a rappelé à quel point il aime jouer, être sur scène.
Il parle de ses habilités de musiciens. Il parle aussi du fait de chanter, c'est ce qu'il préfère.

00:17:00
Thierry Savary lui parle de Steve Winwood.

Savary, Thierry

Interview de Lokua Kanza

Interview du chanteur congolais Lokua Kanza par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Wapi Yo" en 1995, et de son passage à Fri-Son le 01 mars 1996.

Thierry Savary parle de l'album, qui est le deuxième.
Lokua Kanza explique que le premier album a été fait avec peu de moyens. Cet album a été fait avec le soutien d'une maison de disque, ce qui lui a permis d'inviter ses amis à jouer sur l'album.
Lokua Kanza explique qu'il a des amis partout.

Thierry Savary rappelle qu'il a joué avec Manu Dibango ou Rey Lema. Ce sont des gens important pour lui.
Lokua Kanza en parle comme des grands frères. Il a beaucoup appris avec eux.

Thierry Savary parle de ses activités de producteur.
Lokua Kanza a travaillé avec Papa Wemba et Geoffrey Oryema. Il aime beaucoup le travail de production. Il explique que cela consiste à travailler le son, en fonction des émotions de l'artiste.
Il trouve que c'est excitant de pouvoir voir comment nait une œuvre d'art.
Il essaie de ne pas être sévère, mais d'être exigent et tendre à la fois. Il faut que l'artiste sente que le producteur croit en lui.

00:03:30
Il pense que les artistes qu'il produit l'approchent car ils aiment son monde.

00:04:00
Thierry Savary parle de Peter Gabriel, car il a travaillé dans ses studios.
Lokua Kanza pourrait travailler avec Peter Gabriel comme coproducteur. Il pense que l'on a toujours des choses à apprendre des autres.

Thierry Savary parle Youssou N'Dour.
Lokua Kanza en parle comme d'un frère, il l'aime beaucoup. Il parle d'une même génération.

Thierry Savary parle des rythmes des musiciens africains.
Lokua Kanza ne connait pas tous les rythmes africains, il ne connait même pas tous ceux de son pays. Il y a trop de choses, on ne peut pas tout connaitre.

Il parle d'un concert en Côte d'Ivoire, qui a été son meilleur concert. Il parle de gens qui pensent qu'il ne fait pas de musique africaine.
Il ne fait pas de la musique pour les Africains, mais pour les humains. Son but, c'est l'humain. Il ne cherche pas à plaire à des catégories stéréotypées.

Il pense que la musique il faut s'en servir avec tout son cœur. Il va jouer avec l'Orchestre philarmonique de Lille.

00:06:55
Thierry Savary lui demande combien de temps a pris l'album.
Lokua Kanza explique qu'il lui a fallu 2 mois pour enregistrer, et beaucoup de temps pour le mixage. Il a composé l'album durant une tournée, durant les voyages.
Depuis le premier album, il a tourné un peu partout, Malaisie, Canada, un peu partout en Afrique. Il a eu beaucoup de plaisir d'être au contact du public, c'est encourageant.

00:08:00
Il sent que quelque chose se passe bien, car les médias et la maison de disques sont derrière lui.
Lokua Kanza a toujours rêvé de faire de la musique.

00:08:40
Thierry Savary parle de l'album, de son contenu.
Lokua Kanza a voulu donner un aspect de lui, une image moins joyeuse. Il voulait faire passer le côté de lui qui se pose des questions, et passer des messages aussi. Il pense que les artistes doivent être des porte-paroles pour les autres. Il pense que les vraies valeurs de la vie sont en train de reculer.

00:09:55
Thierry Savary parle des traditions bien ancrées en Afrique qui se perdent.
Lokua Kanza parle du fait que les gens suivent à tous vent l'argent. Il parle de la situation en Afrique. Il pense que l'humain est en train d'apprendre, en train de devenir intelligent. Il est positif car il pense que l'on progresse.

00:11:00
Thierry Savary lui demande ce que lui apporte la musique.
Lokua Kanza pense que cela le calme. Il pense que le public vient donner de l'amour. Les gens qui viennent le voir, viennent parler avec lui, pas seulement pour regarder des performances.
Il parle de communication. Ce n'est pas toujours facile.

Il explique que l'album reflète sa vision du monde, que les humains ont des différences mais qu'ils sont tous les mêmes. Il faut communiquer avec nos différences.

00:13:00
Thierry Savary lui parle du fait que sa musique ne fait pas de différence.
Lokua Kanza explique qu'il veut que dans sa musique on retrouve l'humain.

3 vœux: arrêter l'armement, arrêter les barrages des frontières, que l'on trouve un remède contre le Sida.

Savary, Thierry

Interview de Vaya con Dios

Interview de Dani Klein, chanteuse du groupe de rock belge Vaya con Dios par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Roots and Wings", en février 1996.

Thierry Savary parle de l'amitié dans Vaya Con Dios, et leurs relations de travail.
Dani Klein pense qu'il faut dissocier le travail de l'amitié. Elle a longtemps cru que l'un et l'autre allaient ensemble. Elle pense que dans les relations de travail les amis se permettent plus de choses, et cite des exemples.
Avant elle avait plus besoin d'être entourée d'amis. Elle a une vie plus équilibrée donc elle en a moins besoin.
Elle préfère travailler avec des professionnels, qui peuvent par la suite devenir des amis, plutôt que dans l'autre sens.
Elle a aussi eu l'impression d'être utilisée.

00:02:45
Thierry Savary parle du nom du groupe, qui est une expression de chance.
Dani Klein explique qu'il n'y a pas eu que de la chance, du bonheur. Elle parle d'un décès (celui de Dirk Schoufs).
Elle parle du décès de Kirk Schoufs. Le groupe n'aurait pas pu exister sans lui. Elle parle du fait qu'elle n'a pas pu tout lui dire avant son décès.

00:04:20
Dani Klein se dit obsédée par la mort. Elle parle de sa relation et de sa perception de la mort. Elle parle de sa peur de la souffrance.

00:05:45
Dani Klein explique avoir toujours chanté, depuis son enfance. Chanter était une manière de combler des vides. Elle a toujours eu besoin et envie de chanter. Chanter est vital. Elle parle du fait de chanter pour combattre des peurs et des angoisses.

Thierry Savary lui parle d'un changement de personnalité par le chant.
Dani Klein pense que la manière de chanter et la voix évoluent en fonction de son évolution personnelle. Avec le temps elle a appris à équilibrer sa voix.

00:08:20
Thierry Savary parle de l'album comme d'un album proche des gens.
Dani Klein explique qu'elle voulait faire autre chose que des chansons d'amour, car il y en a trop. Elle voulait aborder d’autres thèmes. Elle parle de l'obsession du couple dans l'imaginaire. Elle pense que l'on peut très bien vivre seul. Elle pense que c'est important de savoir vivre seul avant de vivre avec quelqu'un. Elle trouve cette idéalisation de l'amour ridicule, et elle voulait s'en éloigner.

00:10:20
Thierry Savary parle d'une autre forme d'amour qui est présent dans le disque.
Dani Klein explique qu'elle déteste le mot et l'idée du couple. Elle parle de conventions, de limitations, de sacrifices. Elle pense que l'amour est plus universel, plus grand et plus difficile que cela.

00:11:50
Dani Klein parle du blues. Elle pense que cela parle aux gens car c'est très primitif. On chante l'existentialisme dans le blues. Elle parle de la solitude, qu'elle a dû apprendre et qu'elle apprécie désormais. Elle parle du fait qu'elle travaille sur elle-même depuis 7 ans en psychothérapie. Elle a envie d'améliorer ses relations avec les autres. Elle parle de ses deuils, de ses illusions qu'elle a dû abandonner.

00.13:30
Thierry Savary parle de la notion de partage qui est forte dans l'album.
Dani Klein explique qu'elle aimerait donner plus de place aux gens qui ont participé à l'album. Elle aime partager. Elle parle aussi du fait d'être utilisée.
Elle s'est permis des choses dans cet album pour la première fois, notamment de ne plus travailler exclusivement avec des studios et des musiciens belges. Elle a travaillé aux USA, avec des gens pour lesquels elle a une grande admiration. Elle parle de Roger Hawkins qui a travaillé sur l'album. Elle parle de la reconnaissance qu'elle a trouvée aux USA.
Elle parle du fait de se renouveler et d'innover.

00:16:25
Dani Klein parle de la chanson française. Elle parle de Léo Ferré, de Reggiani, de Barbara et de Nougaro. Elle adore la chanson française. Elle a peur de se mesurer à ces gens. Elle pense que ce qui se fait dans la chanson française est minable. Il n'y a plus que du mauvais depuis Gainsbourg.
Elle ne se voit pas sortir un album en français car il devrait être aussi bien que les grands. Comme elle fait du rhythm’n’blues, elle ne se voit pas le faire en français. Elle a vécu aux USA, elle parle bien anglais donc elle écrit ses textes en anglais directement. Le fait d'écrire en anglais lui donne aussi de la distance.
Elle aimerait faire un album en français, mais elle ne sait pas quand. Elle parle du fait que sa voix sonne différemment en français.

Savary, Thierry

Interview de Freak Power

Interview par téléphone d'Ashley Slater, du groupe d'acid jazz britannique Freak Power par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "More of Everything for Everybody", en avril 1996.

Thierry Savary parle du deuxième album du groupe. Il demande si le groupe est plus que cela, et une façon de vivre.
Ashley Slater explique que c'est le cas, car ils essayent de pousser les gens à penser par eux même. Ils aimeraient avoir plus d'amour universel dans le monde.
Ils essaient de rendre le gens plus conscients de certaines choses.
Ils parlent des politiciens.

00:02:40
Ashley Slater parle du fait que la musique est la vie, que c'est une force élémentaire.

Thierry Savary parle de leur concert à Fribourg, et d'un esprit de famille sur scène.
Ashley Slater est content que les gens voient cela, car ils essaient de transmettre cette énergie.

Thierry Savary relève le caractère original du groupe.
Ashley Slater pense que la vie, le passé, influence tout ce que l'on fait. Il y a différentes influences musicales dans le groupe qui reflète cela.

Ashley Slater a découvert à 14 ans qu'il voulait faire de la musique, quand il a commencé le trombone.
Ce n'est pas facile de faire une vie dans la musique, mais il a toujours été heureux dans son âme donc il n'a pas vécu cela comme trop difficile.

00:06:00
Il parle d'humeur, d'énergie. Il parle du fait de rester soi-même et de faire ce que l'on aime.

Thierry Savary lui demande comment le succès est arrivé.
Ils parlent d'une publicité.

00:07:30
Ashley Slater explique que désormais ils sont très libres pour la musique. Ils ont de bonnes relations avec la maison de disque.

Thierry Savary parle du fait qu'ils ont été enregistrés à Nassau.
Ils voulaient du soleil, et changer de la pluie d'Angleterre.

00:09:00
Ashley Slater parle de l'état d'esprit durant l'enregistrement. Ils étaient très contents.
Il parle aussi des conditions d'enregistrement.

00:12:00
Thierry Savary leur parle du live, du fait de faire des tournées.
Ashley Slater pense que si les gens voient le groupe, ils comprennent mieux ce qu'ils sont. Il pense que sur cet album les choses sont plus claires.
Il n'aime pas le studio, il aime faire des concerts et faire sourire les gens, les rendre heureux.

Ils sont très contents de cet album.

Savary, Thierry

Interview de Geoffrey Oryema_2

Interview du chanteur ougandais de rock et world music Geoffrey Oryema par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Night To Night", en mai 1996.

Thierry Savary lui parle de son initiation à la musique.
Geoffrey Oryema explique que son père lui a transmis le gout de la musique à 5 ans déjà, car il jouait de la harpe à 7 cordes.
Il a ensuite appris le piano portatif.
Il savait qu'il finirait dans le domaine artistique.
Il a aussi étudié l'art dramatique. Il faisait partie d'une troupe professionnelle, le Theater Limited.
Quand il est arrivé en France il a 19 ans, il a choisi la musique.

Geoffrey Oryema parle de son arrivée en France. Il a beaucoup voyagé, donc il n'a pas été trop dépaysé en arrivant en France, même si son pays lui manque.
Il n'a pas eu le choix de partir de son pays.

00:02:35
Thierry Savary lui parle de ce qui se passe en Afrique, et dans le monde.
Geoffrey Oryema pense que le monde est à l'envers depuis quelques années. Il parle notamment de la guerre ethnique au Rwanda. Il parle de la honte du vingtième siècle. Il parle des responsabilités plurielles. Il parle du génocide, qui est impardonnable. Pour lui, c'était impossible de rester les bras croisés. Il a notamment fait une chanson.

00:05:30
Thierry Savary lui parle de l'expression des sentiments et du fait d'être sensible quand on est musicien.
Geoffrey Oryema pense que l'on ne peut pas rester insensible. Il pense que tout le monde est engagé d'une certaine manière. Il parle du fait de voter. Il parle de l'importance d'agir.

Thierry Savary lui demande s'il sent que des forces essaient de s’unir en Europe.
Geoffrey Oryema sent plusieurs idéologies. Il y a des gens qui prônent la haine, et des gens qui essaient de casser cela. Il parle de la montée des extrémismes de droite, qui touche aussi les nouvelles générations, et cela l'inquiète. Il pense qu'il faut réagir.

00:07:50
Il laisse toujours un espace à l'espoir dans ses chansons. Il laisse un espace aux auditeurs pour qu'il puisse s'approprier la chanson, s'identifier.
Il parle de gens qui utilisent sa musique pour se ressourcer.

00:09:55
Geoffrey Oryema parle de la scène. Il explique devenir la musique elle-même.

Thierry Savary lui parle de son dernier album, et des voix très fortes.
Geoffrey Oryema parle de son album, conçu comme un rêve. Il parle des gens qui cherchent à s'évader, notamment par le rêve.
Il parle de la chanson "Medieval Dream".

Il parle de Jean-Pierre Alarcen, le guitariste. C'est quelqu'un avec qui il travaille beaucoup. Il parle de sa technique.

00:14:50
Thierry Savary lui parle d'hommages dans l'album à d'autres musiciens.
Geoffrey Oryema pense qu'inconsciemment il a fait ces clins d'œil. Il s'en est rendu compte en écoutant la maquette qu'il y a des inspirations de gens.
Il parle des producteurs sur l'album, qu'il a voulu remercier.

Thierry Savary parle de la notion de famille.
Geoffrey Oryema pense qu'il a aussi des racines occidentales. Il a été bercé par la musique anglo-saxonne. Il pense que ces influences rajoutent à sa musique. Mais il reste toujours ses racines ougandaises. Il parle de la musique africaine.

Savary, Thierry

Interview de Florent Pagny_2

Interview du chanteur français Florent Pagny par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de sa participation à la soirée hommage à Charles Trenet au Montreux Jazz festival en juillet 1996.

Florent Pagny parle de Charles Trenet. Il explique que les gens connaissent la plupart des chansons de Trenet, mais qu'on ne connait pas les couplets. Il en parle comme d'un rappeur. Il en parle aussi comme d'un dinosaure, un incontournable, peu importe qu'on les écoute ou non car ils font partie de la culture.
Il explique aussi que durant la période creuse, Trenet disait que Florent Pagny était le seul de la nouvelle génération de chanteurs à savoir chanter. Cela l'a touché.

Thierry Savary souligne que c'est difficile d'avoir des soutiens dans le métier.
Florent Pagny explique que c'est le seul soutien qu'il ait eu.

Thierry Savary parle des gens qui chantent ses chansons dans la rue.
Florent Pagny pense qu'il revient de loin et que les choses se passent bien pour lui actuellement.
Il parle de la difficulté de revenir sur le devant de la scène. Il parle de la réaction du public face à ce retour.

00:04:15
Thierry Savary lui parle de sa voix.
Florent Pagny parle de "Caruso", qui lui permet de ne pas avoir d'étiquette, et de prouver qu'il a de la voix et qu'il peut chanter tout.
Il trouve que c'est bien car cela signifie qu'il ne va pas être tributaire de la mode, puisqu'il peut chanter et être bien dans différents répertoires.
Il aimerait faire de tout.
Il parle du fait qu'il fait du rock, mais que les gens ont défini comme de la variété.

00:07:00
Thierry Savary lui demande s'il pourrait être considéré comme un instrumentiste
Florent Pagny pense que si on sait utiliser la voix, on peut tout se permettre. C'est un outil qu'il faut savoir utiliser. Il y a une part de technique et d'émotion. Il cite des exemples.
Il pense que tout ce qu'il a dans la vie, tous ses privilèges viennent de sa voix. Mais il parle aussi de la rançon de la gloire.

Thierry Savary lui parle de ses problèmes.
Florent Pagny pense qu'il a eu de la chance d'avoir eu autant de difficultés, et d'entendre qu'il était fini. Cela lui a permis de se battre. Il explique qu'il a besoin d'amour pour pouvoir avoir la force de se battre. Ce qui lui est arrivé lui a donné de l'expérience. Il explique qu'il peut rester naturel, mais cela lui a pris 10 ans à comprendre. Il explique avoir tiré des leçons de ses difficultés.

Savary, Thierry

Interview de Lucio Dalla

Interview par téléphone du chanteur italien Lucio Dalla par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Canzoni", en octobre 1996.

Thierry Savary relève que l'interview se fait en français.
Lucio Dalla explique qu'il a appris le français à l'école. Il trouve que c'est difficile de chanter en français, même s'il aime la langue.

Thierry Savary rappel qu'il a été musicien, et notamment musicien de jazz avant de faire de la chanson.
Lucio Dalla explique que le jazz n'était pas très répandu en Italie, mis à part pour une élite. Il aime trop la communication, donc le chant lui est venu pour cela.

Thierry Savary souligne qu’il travaille aussi à la télévision et comme producteur. Il fait beaucoup de choses.
Lucio Dalla aime les gens. Le fait de faire beaucoup de choses lui permet de ne pas s'ennuyer.

00:03:50
Thierry Savary lui parle du partage.
Lucio Dalla explique que jusqu'à ce disque il ne chantait que ce qu'il écrivait. Il voulait permettre aux auteurs de travailler dans de bonnes conditions. Il est content du résultat pour le disque, qui marche bien.
Il a pris les choses avec légèreté, et il voulait prendre du plaisir sur le disque.

00:06:10
Thierry Savary souligne qu'on sent son implication dans le disque.
Lucio Dalla explique qu'il y a eu un travail commun, beaucoup de collaboration.
Il parle de sa chanson sur Ayrton Senna. Il l'a rencontré, c'était quelqu'un qui était très solitaire. Il était une icône populaire.
Il parle du fait d'être premier, de la difficulté dans la compétition.

00:09:15
Thierry Savary lui parle des rencontres et collaborations avec les autres.
Lucio Dalla parle des rencontres avec des stars, des gens qui sont incroyables, mais les rencontres avec des gens normaux sont souvent les plus extraordinaires.

Lucio Dalla il parle de sa chanson "Futura". Il raconte que beaucoup de gens ont appelé leur fille Futura à cause de cette chanson.
Il parle de ses chansons populaires.

00:13:30
Thierry Savary parle de sa chanson "Tu non mi basti mai", et fait un parallèle avec Paolo Conte.
Lucio Dalla explique qu'il a beaucoup d'estime pour lui, mais il n'y a aucun lien voulu.

Thierry Savary lui parle d'une photo de lui nu au piano dans la pochette.
Lucio Dalla explique les circonstances de la photo.

Savary, Thierry

Interview de Alisha's Attic

Interview par téléphone de Karen du duo de pop britannique Alisha's Attic par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur premier album "Alisha Rules the World", en octobre 1996.

Thierry Savary lui parle du mot attique.
Karen explique qu'ils ont un studio dans un attique, c'est un endroit où elles travaillent très bien.

Elle explique que c'est leur premier album, et qu'elle travaille avec sa sœur. Elles s'entendent très bien, elles sont très amies.
Elles ont des caractères très différents, mais cela peut aussi explique qu'elles travaillent bien ensemble, elles sont complémentaires.

00:03:10
Thierry Savary lui demande si elles ont une éducation musicale.
Karen explique qu'elles ont appris la musique très rapidement à l'école, et qu'elles ont appris beaucoup d'instrument. Ce n'était pas très populaire à l'école, mais cela les a rapprochées. Elles ont toujours su qu'elles voulaient travailler ensemble dans la musique.
Elles ont écrit des chansons durant 7 ans avant de décrocher un contrat avec une maison de disque. Depuis, tout est comme un rêve devenu réalité.

Elles sont déjà en train de composer le prochain album. La musique est le plus important. Pouvoir faire de la musique et travailler avec des personnes compétentes c'est le plus important.
Elle explique qu'elles ont beaucoup d'idées, et que la maison de disques les libres de faire ce qu'elles ont envie. C'est important d'avoir de la liberté, mais aussi un contrôle sur tout ce qu'elles font.

00:07:25
Thierry Savary parle de la signature du contrat.
Karen explique qu'elles ont eu de la chance d'avoir de bonnes personnes autour d'elles. Elles ont reçu beaucoup d'offres de maisons de disques et ont pu choisir celle qui offrait les conditions qui leur plaisaient le plus.

Thierry Savary souligne qu'elles font une musique très spéciale, et que cela doit être difficile de trouver un label.
Karen explique que de faire ce qui se fait est le plus ennuyant, qu'elles voulaient vraiment faire leur propre musique, quelque chose d'originale. Mais elle pense qu'elles ont eu beaucoup de chance, même s'il y a aussi beaucoup de travail.

00:10:00
Thierry Savary lui demande comment elle a réagi en découvrant l'album terminé.
Karen explique qu'elle était choquée. Elle raconte que le meilleur moment a été quand elles ont entendu leur chanson à la radio. Elle explique que quand les gens chantent leurs chansons c'est ce qu'elle préfère.

Elles ont eu un groupe avant, elles chantaient en live donc elles ont beaucoup d'expérience de la scène. Elle préfère les petites salles car elle aime être proche des gens. Sa sœur préfère les grandes salles. Elle parle de l'impression du public dans une petite salle, qui est plus proche de l'artiste.

00:14:10
Thierry Savary parle du fait que l'album a été enregistré dans une église.
Karen explique qu'elles ont enregistré avec Dave Stewart de Euritmics, qui a un studio dans une église. C'est une expérience particulière d'enregistrer dans une église. Tout a été une bonne expérience. Elle parle de la collaboration avec Dave Stewart.

Savary, Thierry

Interview d'Alexandre Ponomarev (Choeur d'enfants Vesna)

Interview d'Alexandre Ponomarev, directeur du Chœur d'enfants Vesna de Moscou par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage à l'Eglise Sainte-Thérèse de Fribourg, le 17 novembre 1996.
Alexandre Ponomarev parle en russe. L'interview est traduite en direct par Isabelle Vonlanthen, étudiante de russe à l'Université de Fribourg.

Thierry Savary présente Alexandre Ponomarev et Isabelle Vonlanthen, traductrice.
Thierry Savary parle du chœur Vesna, et de leur passage en Suisse.
Alexandre Ponomarev explique que c'est la première fois que le chœur vient en Suisse, ils seront là pour 3 jours, dont un à Fribourg, avec un programme religieux.
Ils sont en train de tourner en Europe avec un grand programme. On leur a demandé de faire un répertoire religieux en Suisse car ils chantent dans des églises. Ils chanteront de la musique russe orthodoxe.
Alexandre Ponomarev explique que leur programme n'est pas chanté très souvent en Russie. Le chœur Vesna est le premier chœur d'enfants à chanter un programme russe orthodoxe.

00:03:40
Thierry Savary souligne que c'est un des plus grands chœurs d'enfants au monde, ils sont très réputés.
Alexandre Ponomarev explique que c'est plus qu'un chœur, c'est une communauté de vie des enfants. Trente ans auparavant, c'était juste des enfants qui se réunissaient pour chanter. Ils n’avaient pas de formation musicale mais ils aimaient la musique. Il y avait de plus en plus d'enfants qui les rejoignaient. Le chœur s'est formé comme une grande famille qui aime la musique. Il n’y a pas de sélection des enfants, même si le répertoire est difficile.
Alexandre Ponomarev explique que comme il aime la musique classique, le chœur chante surtout un répertoire classique.
Le chœur s'est agrandit et est connu partout dans le monde.

00:07:20
Thierry Savary lui demande comment se passe l'organisation.
Alexandre Ponomarev explique que le chœur est composé d'une centaine d'enfants, entourés par 3 personnes. Les enfants s'entraident entre eux, les plus âgés aident les plus jeunes. Il parle de l'école, qui est composée de 300 enfants à partir de 5-6 ans. Le chœur qui est en Europe est composé d'enfants de 10 à 17 ans. Il y a une bonne atmosphère dans l'école, il n'y a pas de problème de discipline. Les enfants aiment vraiment la musique.
Ils chantent souvent à Moscou, et depuis la chute de l'URSS ils peuvent sortir de la Russie.

00:10:30
Thierry Savary lui demande ce que la chute de l'URSS a changé beaucoup de choses pour l'école.
Alexandre Ponomarev explique que le chœur a fêté ses 30 ans. La moitié de son existence a été faite de lutte avec le gouvernement pour exister. Mais ils ont toujours eu des soutiens. Il explique que certains de ces soutiens sont morts pour leur engagement.

Aujourd'hui ils fonctionnent comme une entreprise. Les études sont gratuites pour les enfants. Ils commencent à 5 ans et finissent à 17 ans. Ils ont 2 leçons de chants, et 2 de piano. Ils sont aussi des cours sur la théorie musicale et l'histoire de la musique. Il y a aussi des chœurs avec des petits enfants. Lors des concerts tous les enfants chantent. Le grand chœur a un programme très difficile.
Ils ont reçu un prix à Arezzo, et aussi à Nantes.
Il y a beaucoup d'anciens élèves qui travaillent dans l'école.

00:15:20
Thierry Savary lui demande si les enfants suivent aussi un autre programme que la musique.
Alexandre Ponomarev explique que le matin les enfants vont à l'école normale, et l'après-midi est dédié à la musique. Les enfants aiment l'école, et il n'y a jamais de problème de discipline.

Alexandre Ponomarev explique qu'ils n'ont presque pas besoin de sélection, car ils n'ont pas autant de demande que cela. Il parle du changement de la culture russe. Ils peuvent prendre presque tous les enfants.

00:17:30
Thierry Savary lui demande ce que font les anciens élèves, est-ce que certains font carrière.
Alexandre Ponomarev explique qu'il y a plutôt des professeurs de musique que des chanteurs.

Thierry Savary parle de l'engagement des enfants pour des organisations de paix, comme l'Unicef.
Alexandre Ponomarev explique que sous l'URSS ils allaient chanter dans des pays d'Europe de l'Est, avec lesquels ils avaient de bons contacts. Il y avait des échanges entre les enfants.
La première fois qu'ils sont allés en Europe de l'Ouest était en 1986, en Autriche. Depuis ils ont beaucoup d'invitations mais ils n'ont pas les moyens de toutes les honorées. Grâce aux concours internationaux, ils peuvent voyager un peu partout en Europe. Ils sont partis aussi au Japon.

Alexandre Ponomarev parle de la manière de penser qui est différente. Il parle de la culture différente. Il aimerait que les gens en Europe apprennent à connaître la Russie de manière différente. Il parle des familles d'accueil, et des contacts.

Savary, Thierry

Interview de Jacky Lagger

Interview du chanteur suisse pour enfants Jacky Lagger par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de sa participation au premier festival pour les enfants de Châtel-Saint-Denis.

Jacky Lagger explique qu'il joue de différents instruments. Il explique avoir débuté la musique à 14 ans.
Il ne pense pas avoir fait un choix délibéré de faire de la chanson pour enfant, mais cela est devenu une évidence. Il parle de l'émerveillement des enfants, de l'innocence et de la liberté.

Jacky Lagger parle de créneau, de business.

00:03:45
Jacky Lagger donne sa définition du musicien. Il insiste sur le fait d'exprimer des choses qui lui sont chères, par forcément les siennes, et de les communiquer.
Jacky Lagger pense que le spécifique aux enfants a souvent été bêtifiant. Il pense que les enfants peuvent comprendre tous les feelings et toutes les musiques. Il compare la musique et le langage.
Jacky Lagger parle de ses enfants. Tout le monde écoute la même musique dans la maison.

00:07:00
Jacky Lagger explique que le fait de passer beaucoup de temps avec les enfants l'aide à écrire ses chansons.
Il parle du fait de trop vouloir préserver les enfants.

Il explique produire ses albums à compte d'auteur, donc le tirage est confidentiel.

00:10:10
Thierry Savary lui demande s'il se sent responsable face aux enfants.
Jacky Lagger explique qu'il se sent responsable, il n'a pas envie de blesser les enfants ou de créer des conflits.

Jacky Lagger explique qu'il est connu car il a une longue carrière. Il est conscient de ne pas avoir la reconnaissance publique, comme certaines vedettes. Il pense avoir plus rencontrer les gens.

00:12:45
Thierry Savary parle de son actualité: il sera au Paléo Festival, au Gibloux, au festival pour enfants de Châtel, etc.
Jacky Lagger explique que le fait d'avoir fait le choix d'être accessible lui permet de beaucoup tourner, de pouvoir s'adapter.

Thierry Savary lui parle du festival pour enfants de Châtel-Saint-Denis. Jacky Lagger parle du programme de la journée.

Jacky Lagger parle de l'école, de l'importance de l'éducation des enfants.

00:18:10
Jacky Lagger parle des enfants et des parents qui viennent leur raconter des anecdotes sur ses chansons.
Il parle du fait qu'il a un public très mélangé.

Il explique qu'on lui demande comment devenir musicien. Il pense que c'est très personnel. C'est un amour de la musique avant tout. Il se sent privilégié d'avoir découvert la musique.

Jacky Lagger parle de son actualité.

00:22:30
Thierry Savary lui demande s'il doit souvent faire preuve de patience avec les enfants.
Jacky Lagger explique que très peu de choses l'énervent chez les enfants.

Savary, Thierry

Interview de Tonton David - brut

Interview du chanteur français Ray David Grammont dit Tonton David par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée en octobre 1994.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en mars 1996 (S177-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview du groupe Les Clam's- brut

Interview du groupe Les Clam's par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de leur concert à Paléo en 1995.

00:02:11
Pascal Rault présente l'historique du groupe. Ils ont de bon rapport avec les labels et sont content de leur évolution. Ils viennent de Bretagne. Ils essaient de faire passer de la bonne humeur.

00:06:17
Pascal Rault et Georges Pruvost écrivent les textes. Parfois, c'est rapide, d'autres fois, non. Ils ont répété pendant 2 jours avec Serge le nouvel accordéoniste pour ce concert. Ils le connaissaient déjà depuis longtemps. Ils veulent pour l'instant garder la formation à quatre comme elle a été créer de base. Pour le prochain album, ils aimeraient avoir des invités. Ils ont toujours les même techniciens. C'est comme une famille. Ils aiment bien faire des tournées.

00:12:33
Les clam's c'est le nom d'un coquillage qu'on trouve dans la rivière d'Auray proche d'où ils viennent. Ce coquillage filtre beaucoup de liquide par heure et s'adapte même aux eaux insalubres donc il leur convient très bien. Les chansons sont d'abord écrites pour la scène et ensuite, ils vont en studio. Ils sont les quatre pour la création. Ils sont avant tout un groupe et pas un chanteur accompagné de musiciens. Ils ont réalisé une nouvelle chanson pendant les deux jours de répétition.

Savary, Thierry

Interview de Tony Joe White - brute

Interview du chanteur de blues américain Tony Joe White par Thierry Savary [Nationalité : musicien]

Enregistrée en mai 1995 à l'occasion de la sortie de son album "Lake Placid Blues".

Il s'agit de l'interview brute diffusée en juin 1995 (S145-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Mellowman - brut

Interview du groupe de hip-hop français Mellowman par Thierry Savary [Nationalité : musicien]

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "La Voie du Mellow", en juin 1995.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en juin 1995 (S151-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'Hector Zazou - brut

Interview du compositeur, musicien et producteur français Hector Zazou par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Chansons des mers froides", en 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S138-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

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